Laurent Fabius était l'invité ce matin de France Info. Voicice qui restera pour le ministre des Affaires étrangères de Nelson Mandela :"C'est un homme qui frappait d'abord par son physique.C'était un mélange d'humanité et d'autorité. Quand on réfléchit, il y a peu depersonnage dans l'histoire dont la silhouette incarne une idée. Gandhi : lanon violence, Einstein : la science, De Gaulle : l'indépendance et ily a aura Mandale, la lutte contre le racisme et la réconciliation nationale. "Autre réaction du gouvernement à travers un tweet deChristiane Taubira. La ministre de la Justice a écrit ce matin : "Madiba gare à ceux de cet ailleurs s'ils ne savent veiller sur vous. Iciil fait gris et glacial sans vous. Je vous aime. "Le combat et la vie de Nelson Mandela renvoie bien sur auxannées 80 et 90, aux années Mitterrand. Laurent Fabius a rappelé ce matin lerôle de la France dans l'histoire de l'Afrique du Sud."La France a pris la tête internationale du combatparce que c'était une idée qui nous tenait à cœur. Comme Premier ministre, j'aidemandé l'autorisation à Mitterrand de mener le combat pour l'embargo sur lecharbon. C'est un des éléments qui a poussé la bourgeoisie blanche à comprendrequ'elle ne pouvait plus soutenir le régime, parce qu'en le soutenant c'était ladestruction des colonies sud-africaines. "La ministre déléguée à la francophonie Yamina Benguigui aétabli le lien entre l'histoire de Nelson Mandela et la politique africaine deFrançois Hollande."François Hollande fait aussi partie de cette école NelsonMandela. Quel que soit le pays, on est dithyrambique sur ce qu'est FrançoisHollande dans son regard à hauteur d'homme, ce côté égalitaire. Il estressentit comme cela, il a vécu les années 80 et a été éduqué dans toute cettevision de Nelson Mandela. "CentrafriqueC'est le ministre de la défense Jean-Yves le Drian qui aannoncé le début des opérations militaires sur RFI."Cela a commencé dans la mesure où les forcesfrançaises qui étaient déjà présente sur l'aéroport de Bangui ont développé despatrouilles dans Bangui. Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir, et aujourd'huiun détachement d'hélicoptères sera sur zone. "Une guerre qui va durerC'est pour cela que le Premier ministre de Centrafrique Nicolas Tien Guaï a estimé ce matin que l'armée française devrait rester un andans son pays. Rester longtemps en Centrafrique, c'est ce que redouteprécisément l'ancien Premier ministre et ancien ministre des Affairesétrangères, l'UMP Alain Juppé."Est-ce que nous avons les moyens de multiplier cegenre d'intervention ? Le président déclare que c'est pour deux ou troismois. C'est la même chose pour le Mali. On devait se retirer au bout de deux outrois mois et on y est toujours. Pourquoi l'Europe n'est-elle pas à nos côtés ? "