La majorité, le marché du travail et le livret A
Réforme du marché du travail :
Outre l'intervention au Mali et le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, de gros dossiers sociaux attendent les parlementaires. A commencer par l'accord sur le marché du travail. L'opposition défend le texte négocié par les partenaires sociaux et patron de l'UDI, Jean-Louis Borloo, sur Europe 1, veut aller vite : "Cet accord est bon, je souhaite qu'il soit voter le plus vite possible. Il faut que ce soit voté et mis en application fin mars-début avril ".
Une fois n'est pas coutume, c'est la gauche qui s'oppose au texte. Le Front de gauche ainsi que l'aile gauche du parti socialite qui juge le volet flexibilité "pas acceptable ". Sur France 2 le ministre du Travail Michel Sapin veut croire que la majorité ne va pas se déchirer : "Que des parlementaires aient le droit d'amendement, c'est normal. Mais des parlementaires en particulier au sein de la majorité disent un accord négocié durement avec des garanties considérables pour les salariés m'engage... Bien entendu il y aura des débats. Vous connaissez le parti socialiste sans débat ? Il y aura des débats, mais je n'ai aucun doute ".
Et autre réforme sociale, le contrat de génération qui devrait, lui, mieux passer à gauche. Cette fois, c'est la droite qui se demande si elle va le voter, tiraillée entre sa volonté de s'opposer et son désir de ne pas bloquer un texte potentiellement favorable à l'emploi.
Baisse du taux du livret A :
Le taux de rémunération du livret A va passer de 2,25 à 1,75% le 1er février. Sur RTL, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici a quelque-peu sorti les rames pour expliquer qu'en fait, c'est une bonne nouvelle : "Nous avons rajouté un coup de pouce de 0,25%, ce qui fait que le pouvoir d'achat du Livret A sera le plus important depuis deux ans. L'inflation ayant beaucoup baissé, elle est à 1,2%. Et donc le pouvoir d'achat, c'est à dire ce qu'on gagne par rapport à l'inflation, est plus élevé ".
Armistice à l'UMP :
Le groupe R-UMP doit se dissoudre ce mardi matin après deux mois de crise. Ses 70 députés, plus trois apparentés, rejoignent le bercail UMP et une nouvelle direction collégiale va voir le jour. Mais sur i-télé, Luc Chatel revendique un droit d'inventaire sur les années Sarkozy : "Nous allons réfléchir à ce qui s'est passé. Il ne faudra pas faire un procès comme je l'entends ici ou là. Il faudra réfléchir à ce que nous avons fait de bien, la grande majorité, et de moins bien pendant la mandature précédente. Mais nous devons le faire dans le cadre du nouveau projet que nous allons présenter aux Français ".
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