L'environnement ça commenceà le refaire. Enfin presque ou pas assez pour de nombreux écologistes,politiques ou ONG. Le tout-nucléaire, le tout-pétrole, les gaz de schiste. Lessujets de friction ne manquent pas. La transition écologique, promesse decampagne du candidat Hollande, est loin d'être acquise selon Jean-Vincent Placésur Europe 1, le patron des Verts au Sénat.Jean-Vincent Placé émet un vœu :qu'il soit interdit de rouler en diesel dans les grandes villes d'ici troisans. Une proposition du député parisien Jean-Marie le Guen : "Une décisionincontournable pour lutter contre les particules fines" affirme-t-il. Lechef de l'Etat prononcera donc un discours ce matin sur la politiqueenvironnementale qu'il entend mettre en œuvre. Il s'agit de son premierdiscours sur ce thème depuis son arrivée à l'Elysée. Et Pascal Durand, lenuméro un d'Europe Ecologie Les Verts, espère que la crise écologique ne sera pasune fois de plus sacrifiée. Il le dit sur Canal +.François Hollande qui apromis de faire baisser de 75 à 50% la part du nucléaire dans la productiond'électricité d'ici 2025. Cette énergie sera au cœur des débats, 18 mois aprèsFukushima, quelques jours après un grave incident à Fessenheim. Attention celadit à ne pas sacrifier l'industrie nucléaire de notre pays prévient la députéecommuniste Marie-George Buffet interrogée par I Télé.Cette conférenceenvironnementale ressemble quand même étrangement à ce qui avait été lancé sousNicolas Sarkozy. Probablement le mot "conférence" faitsérieux, fait "beaux débats qui débouchent sur du concret" .Mais c'est, quoiqu'en disele gouvernement, un Grenelle de l'environnement bis, celui du début duquinquennat Sarkozy. Enfin pas tout à fait explique Henri Guaino. Cetteconférence a pour but uniquement, selon le député UMP, de caresser dans le sensdu poil les écologistes.Début des travaux ce matinaprès l'allocution présidentielle. C'est le Premier ministrequi assurera demain la clôture de la conférence.