La déclaration du Premier ministre agite
"Je ne renoncerai pas aux réformes y compris pour améliorer la vie des familles. Il y a des mesures concrètes qui sont à l'ordre du jour, que les parlementaires vont reprendre et le gouvernement est prêt à les examiner sans tarder. Après, il y a des mesures plus complexes qu'il faut dépassionner et sortir de tous les faux débats. On a dit que l'on voulait mettre en place la GPA, c'est absurde. "
Le projet de loi a été reporté à 2015, mais le Premier ministre assure que certains aspects du futur texte vont être examinés sans tarder. On marche sur la tête pour l'ancien ministre UMP, Luc Chatel, sur itélé.
"C'est une plaisanterie. C'est un nouveau couac du gouvernement. Lundi, on nous explique que l'on retire le projet de loi famille, et jeudi, on serait prêt à défendre des propositions de lois sur ce sujet. On voit bien que le gouvernement ne sait pas où il habite, qu'il n'a pas de cap, de ligne. On dit blanc le lundi, on fait blanc le jeudi. C'est à nouveau un changement de cap du gouvernement. "
Un changement de cap qui fait dire à la vice-présidente de l'UDI Rama Yade, sur France Info, qu'après toutes ces polémiques, le gouvernement aura du mal à se relever.
"Le gouvernement perd sur les deux tableaux. Il retire ce texte pour des dispositions qui, soit disant, n'y étaient pas, pour les dispositions qui y figuraient et qui relève de ce domaine et qui étaient intéressantes, on n'a pas l'occasion d'en discuter. A force d'aveuglement, ce qu'il y avait d'intéressant dans le texte n'a pas été présenté devant les Français et l'on se retrouve avec des tensions très graves dans le pays que franchement on aurait pu éviter. Je me rappelle d'un candidat à la présidentielle, François Hollande, qui serait élu pour apaiser les tensions dans la société française. C'est loin d'être le cas. "
La critiquede l'opposition sur Christiane Taubira
Christiane Taubira est accusée d'avoir voulu muter un magistrat pour des raisons politiques. Serge Portelli, magistrat, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris avoue, sur France Inter, qu'il y a sûrement eu un problème de méthode.
"On prépare les arguments, on y réfléchit des jours et des jours, et quand on est sûr de soi on fait venir le procureur et on prend d'infinies précautions. Là, c'est des débutants qui ont été nommés au cabinet de Mme Taubira et qui vraiment se plantent de façon incroyable. "
Pas de plantage pour internet dans les écoles. C'est Fleur Pellerin qui l'assure ce matin sur Europe 1. Le gouvernement va donner priorité au raccordement des écoles.
"Cela représente un coût pour l'Etat de cinq millions d'euros pour équiper l'ensemble des 14.000 écoles primaires. A la rentrée, toutes les écoles primaires auront accès à un haut débit de bonne qualité. "
Des dispositifs qui seront éteint quand ils ne seront pas utilisés car on n'est pas encore sûr de la dangerosité des ondes wifi spécifiquement sur les plus petits.
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