A gauche, comme à droite, on se réjouit, à l'image de la ministresocialiste Marylise Lebranchu : "C'est un sentiment de joie, presqueune joie d'Etat, parce que quand des otages sont emprisonnés c'est un bout de Francequi est emprisonnée. Donc, c'est aussi une victoire de la liberté " et du sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin : "Je fais pour moi un devoir de ne pas commenter les négociations. Jeremercie les autorités nigériennes, je félicite les services français. S'il y aeu négociation, elle a été bien menée, mais l'essentielles c'est la libérationdes otages et je m'en réjouis. "Pas de polémique donc. La classe politique salue cette libérationà l'unisson alors que sept français sont encore retenus en otage dans le monde.Tout est fait pour les libérer assure le ministre de la Défense.Jean-Yves le Drian sur RTL : "Il y a d'autresotages encore ailleurs. Cela veut dire que le président François Hollande estdéterminé à mener toutes les actions nécessaires pour libérer tous les otages. Pourchaque cas l'initiative est différente. "La politique fiscale fait des vaguesUnanimité sur les otages donc, mais les joutes politiquescontinuent sur la politique fiscale du gouvernement.Après la suspension de l'écotaxe, la polémique, elle n'estpas suspendue. L'opposition dénonce la faiblesse politique de l'exécutif. Lamajorité parle de décision courageuse. Un argument repris par la ministreécologiste Cécile Duflot sur Europe 1."C'est l'écologie qui apporte des réponses notammenten matière d'emploi. Sur cette question de l'écotaxe, les modalités étaientvisiblement inadaptées et elles ont rencontré une inquiétude forte. Il esttoujours nécessaire et utile d'être à l'écoute et pas droit dans ses bottes. C'estune bonne décision que le gouvernement soit à l'écoute de ce qu'il se passedans le pays. "Une bonne décisionCe n'est pas l'avis des associations écologistes et decertains élus de gauche comme Noël Mamère, ex-écolo qui se demande comment sesanciens camarades peuvent rester au gouvernement. Un gouvernement qui doit êtreremanié pour l'ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin sur I-Télé."Un remaniement ministériel avec une nouvellepolitique économique incarnée différemment pourrait être possible. Je pense quele président de la République attend l'échéance des municipales, mais il n'apas le temps de ces cinq mois. S'il ne prend pas une initiative rapidement, lesmécontentements vont se fédérer et la situation lui échappera. "Un remaniement ? Pourquoi pas, mais à minima, répond lechef de file des députés socialistes Bruno Le Roux."J'ai dit il y a plusieurs moi que ce gouvernementpouvait être resserré. Que le président de la République aujourd'hui prenne desmesures, c'est sa responsabilité, moi la mienne c'est qu'il est une majoritésolide à l'Assemblée nationale, et une majorité qui parle de l'essentiel. "Une majorité qui critique pourtant de plus en plusouvertement l'action du gouvernement alors que François Hollande bat desrecords d'impopularité. Bruno le Roux dont il est proche a donc un message pourlui. "Tenez bon monsieur le président. "