L'engagement français au Mali: débat sur la stratégie
"Les forces terrestres
sont en train de se déployer. Elles remontent vers le Nord" a affirmé sur RTL
Jean-Yves Le Drian.
Le ministre de la Défense a
estimé, par ailleurs, que l'intervention militaire serait probablement longue. Le
dispositif français au Mali, actuellement 750 hommes, doit être porté progressivement
à 2.500 soldats. Ce mercredi après-midi, le Parlement va débattre de cette
guerre. Débat sans vote comme l'a précisé Jean-Marc Ayrault.
A quelques exceptions près,
l'extrême-gauche notamment, la classe politique soutient l'action en cours
mais, souligne l'opposition de droite, cela n'empêche pas de s'interroger sur
la stratégie adoptée.
Seule l'armée de notre pays
combat en appui de celle du Mali.
Les députés UMP vont donc
demander des éclaircissements sur les intentions de nos partenaires
traditionnels, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Allemagne. Jean-François Copé sur France
2 et Laurent Wauquiez sur LCI s'inquiètent de "la solitude de la France"
sur le terrain.
L'UMP à l'heure de la
réconciliation officielle
La direction du parti est
partagée entre copéistes et fillonistes. Si vis pacem, para bellum, si tu veux
la paix, prépare la guerre, voilà où nous en sommes dans l'opposition. Jean-François
Copé joue la carte de l'apaisement et appelle à la mobilisation pour les
élections de l'an prochain. Et il y croit à la victoire car il fera tout pour
transformer le scrutin en référendum anti-Hollande. "Je pense que les
conditions réunies pour une vague bleu aux municipales de 2014".
Copé se pose donc en chef de
l'opposition...
Mais cette culture du chef à
droite, ça commence à agacer le député Pierre Lellouche, favorable sur Canal + au
droit d'inventaire :
"Quel est le bilan de la droite au pouvoir entre 2002
et 2012. Pourquoi on a été battu sans interruption à toutes les élections
depuis 2007?"
Un droit d'inventaire qu'ils
sont nombreux à récuser à l'UMP car, culture du chef oblige, ça ressemble trop
à un crime de lèse-majesté...
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.