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Hollande interpellé par un protestataire à Dijon : "Ce n'est pas là-dessus qu'il faut faire l'actualité"

Les voitures patinent, les trains s'arrêtent, et rien, pas un mot. Ce qui fait causer c'est une autre image, une de celles qui peuvent tout gâcher, ruiner une opération de communication parfaitement préparée. Celle d'un homme qui crie au passage de François Hollande à Dijon et qui est évacué par le service de protection du président de la République.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Une image que le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen,
est obligé de commenter ce matin sur France Inter. "Quelques uns ont houspillé
mais c'est normal, il n'y avait pas de protection particulière. Il y avait un
comportement agressif d'une personne mais ce n'est pas là-dessus qu'il faut
faire l'actualité.
"

Ces incidents arrivaient pendant les nombreux déplacements
de Nicolas Sarkozy, mais l'UMP, Nadine Morano, ne s'en souvient pas ce matin et
critique vivement François Hollande sur Canal+. "C'est un déplacement
pour lui, ce n'est pas un déplacement pour les Français. Il est tellement bas
et historiquement bas dans les sondages qu'il se fait interpeller, par une
personne qui lui a dit : et vos promesses, et qui s'est fait enlever manu
militari."

"Si cela avait eu lieu sous Nicolas Sarkozy on en aurait entendu dans
les médias de façon hallucinante".

Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, se souvient d'incidents
pendant les déplacements de Nicolas Sarkozy. Mais pour la candidate UMP pour
Paris ce n'était pas la même chose.

Des présidents de la
République précédents ont été hués, sifflés, mais ce n'est pas la même chose d'être
hué parce qu'on a dit la vérité, que d'être hué ou sifflé parce qu'on a menti.

Autre sujet qui a fait réagir : la politique familiale

On reparle ce matin dans les Echos de pistes d'économies sur
les allocations familiales. Un coup de rabot à 2,2 milliards est envisagé. Mais
le ministre de l'emploi, Michel Sapin, un brin agacé a démenti toute décision
sur France Info.

"Aucune décision n'est prise dans ce domaine, mais il
y a une orientation. Nous devons maitriser les déficits, tous les déficits, c'est
l'intérêt profond de la France et des Français.
"

Et c'est bien le problème pour Nathalie Kosusko-Morizet : "Je ne suis
pas pour la fiscalisation des allocations. La politique familiale sert à
envoyer un signal à ceux qui ont des enfants. Elever des enfants c'est
participer d'une manière particulière à l'avenir du pays. C'est reconnu.
"

Autre actualité : le bonus/malus énergie

La loi sur le bonus/malus énergie voté hier à l'assemblée
nationale risque de ne pas voir le jour. Très compliqués, trop compliqués ces
tarifs progressifs de l'énergie. Le dispositif risque d'être censuré par le conseil
constitutionnel. Bruno Leroux, le patron des députés socialistes, en semble
déjà presque convaincu sur iTélé.

"Nous reverrons les choses, nous modifierons ce qu'il
y a à faire. Nous avons peut-être pris un risque parce qu'il fallait inventer
dans cette période. Inventer un mécanisme de justice en matière d'énergie.
"

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