Hausse des tarifs de l'électricité et "retour" de Nicolas Sarkozy
Hausse des tarifs de l'électricité :
Une hausse de 5% à partir du 1er août prochain qui sera suivie d'une autre hausse de même ampleur en août 2014. C'est la plus lourde augmentation de ces 10 dernières années. La ministre en charge des personnes âgées, Michèle Delaunay, assure sur France 2 que le gouvernement tente d'alléger la charge : "Ce n'est une bonne nouvelle pour personne mais remarquons tout de suite que le gouvernement a contre-balançé, au moins en partie, en diminuant le prix de l'abonnement des compteurs. Et d'ailleurs vous le verrez dans le plan d'investissements que va révéler Jean-Marc Ayrault aujourd'hui, il y a de nouvelles mesures d'économies et de nouvelles énergies ".
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, reconnaît sur Europe 1 que cette hausse était inévitable. Mais il estime qu'elle est mal accompagnée par le gouvernement : "Comme on savait que cette hausse était inéluctable, fallait-il augmenter autant les impôts ? Ne peut-on pas poser le problème du nucléaire autrement ? Et troisièmement, on parle de transition énergétique, mais regardons tous les sujets sans tabou. Par exemple la question du gaz de schiste. Bien sûr qu'il faut préserver l'environnement. Mais en même temps, ne cessons pas les recherches pour avancer dans ce domaine ".
Un nouveau plan d'investissements d'avenir :
Jean-Marc Ayrault doit annoncer cet après midi des mesures dans plusieurs domaines, dont celui de la transition écologique. Certains chantiers sont en fait déjà lancés et ce plan sera doté d'un financement de 10 milliards d'euros. Difficile dans le contexte actuel. D'où la volonté du gouvernement de se séparer de quelques bijoux de famille en vendant des participations d'Etat. Sujet sensible. La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, assure sur France Info que les choses se feront avec discernement : "La bonne solution c'est de céder des actifs qui ne sont pas essentiels à la gouvernance de l'Etat. Il faut garder le contrôle, bien-sûr, et bien regarder les fenêtres d'oportunités qui ne pénalisent pas les entreprises qui ont du capital d'Etat ".
Le retour de Nicolas Sarkozy :
Il a distillé des propos ambigüs. En gros, un retour n'est pas à exclure mais pas tout de suite. En tout cas, il se replace dans le jeu, ce qui ne réjouit pas tout le monde à l'UMP. En particulier du côté des fillonistes. L'un des principaux lieutenants de François Fillon, Eric Ciotti, prévient que l'ancien Premier ministre n'est pas sur le point de renoncer : "Rien n'entravera la détermination de François Fillon. Il a ouvert un chemin avec les Français pour poser des réformes très profondes. Il a très clairementfixé le cap. Ce cap c'est 2017 ".
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