Gouvernement : des bouchons pour parler pollution
Trafic médiatique au bord de la saturation à gauche pour vanter la mesure du jour. La circulation alternée, Elisabeth Guigou, député PS de Seine-Saint-Denis, applaudit : "Je crois que c'est une nécessité quand on a vu les nuages de pollution les derniers jours sur Paris. Je n'ai pas envie que Paris devienne comme Pékin. "
Elisabeth Guigou sur I-Télé tandis que le ministre des Transports était sur France Info. Un peu plus tôt, Bison Futé annonçait des chiffres plutôt flatteurs sur l'efficacité de la mesure : 90 kilomètres de bouchons à 8 heures en Ile-de-France, contre 200 à 250 habituellement. Mais Frédéric Cuvillier n'a pas les mêmes chiffres.
"Toutes les informations sont convergentes, nous avons un trafic qui est sensiblement inférieur à la normale, contrairement à ce qui c'était passé en 1997 nous n'avons pas de bouchon. Le système est suffisamment souple et efficace pour porter ses fruits. "
De l'électoralisme
Moins de bouchons que d'habitude en tout cas. Mais pas moins de polémique.
La droite, qui est donc absente des studios ce matin accuse la majorité d'électoralisme. Faux, archi faux répond ce matin la ministre de la Santé, Marisol Touraine sur RTL.
"Nous avons tous parfaitement conscience que cela va provoquer de la gêne, perturber des plans, des organisations bien établis, mais nous avons pris une décision de santé publique. Ceux qui nous accusent d'électoralisme sont â côtés des réalités parce que la seule chose qui nous a motivé c'est le sens de la santé publique. "
Le sens de la polémique interne à Paris
"En décembre dernier, nous avons voté contre. Ces questions de santé publique sont trop importantes pour que l'on n'y mette pas de la politique politicienne. "
Réponse de Cécile Duflot, la ministre écologiste du logement sur BFMTV : "C'est un scandale. C'est une commande qui a été passé en février et les écologistes n'avaient pas voté cette commande. Au mois de décembre, quand la commande était payée à 60%, les écologistes ont assumé. Dire que c'est la faute des écologistes, c'est inouïe. Mais on a tous des moments de faiblesse, donc admettons que ce soit un moment de faiblesse. "
Le torchon brûle donc entre les alliés socialistes et écologistes à 6 jours des municipales. L'heure est à la mobilisation des électorats. Une stratégie de 1er tour alors ques les écologistes présentent un candidat à Paris.
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