De l'affaire Tapie/Lagarde aux droits de l'Homme en Russie
L'affaire Tapie/Lagarde revient sur le devant de la scène avec les perquisitions hier chez Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée. La justice se rapproche encore de Nicolas Sarkozy...
Les juges enquêtent sur la
décision prise en 2007 par Christine Lagarde de recourir à un arbitrage privé
pour solder le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la
vente d'Adidas. A l'arrivée, l'homme d'affaire a touché plus de 400 millions
d'euros de dommages et intérêt et pour François Bayrou qui était ce jeudi
l'invité de France Info, c'est évident,
l'ancien président de la République est forcément impliqué.
Nicolas Sarkozy qui
laisse toujours planer le doute sur son
éventuel retour pour la présidentielle de 2017...
Sur sa route, l'ancien président
de la République trouvera François Fillon. Son ancien Premier ministre est
maintenant clairement candidat à la primaire et il ne se laissera pas
facilement écarter par son ancien "patron" : "Quand on perd les
élections, on redevient tous des militants."
Le prétendant à 2017 François
Fillon sur Europe 1 qui ne fait pas de cadeau à François Hollande : "Il
fait tout le contraire de ce qu'il a promis aux Français" estime l'ancien Premier
ministre. D'après lui il n'y a "aucun espoir d'inverser la courbe du chômage
avec une croissance zéro."
Même constat, sans
concession d'un autre prétendant de l'UMP à la prochaine présidentielle, Xavier
Bertrand sur Canal + : "Je leur demande de se réveiller."
Et pour venir au secours
de François Hollande, il y a ses amis au PS, quoique...
Le chef de l'Etat est en
visite à Moscou et alors que l'Elysée rame pour expliquer que les intérêts
économiques de la France et les droits de l'Homme ne sont pas en concurrence, Jean-Christophe
Cambadélis met les pieds dans le plat. Les
droits de l'homme ce n'est pas une priorité dit le député de Paris : "Les
droits de l'Homme, c'est une exigence, pas un préalable".
Et oui il sera d'abord
question d'économie au cours de ce déplacement à Moscou, François Hollande va
tenter de booster les investissements russes en France. Et ça ne va pas être
facile, Vladimir Poutine ne cache pas qu'il préférait son "ami" Nicolas Sarkozy.
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