L'info de l'histoire : de la Francophonie aux Francofolies

L'actualité remise en perspective chaque samedi, grâce à l'historien Fabrice d'Almeida.
Article rédigé par Fabrice d'Almeida
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le président français François Mitterrand et son Premier ministre Jacques Chirac lors du sommet de la Francophonie, à Québec (Canada) le 2 septembre 1987 (JEROME DELAY / AFP)

Alors que se déroule le 19e sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêt, un coup d’œil à l’histoire de cette institution s’impose. Tous les présidents, en effet, n’ont pas eu la même flamme pour cette instance.

De Gaulle n’y croyait guère et pensait que la coopération était plus efficace. C’est Georges Pompidou qui lui donne le premier une grande place, en créant l’embryon d’organisation internationale en 1970, puis en lançant les sommets France-Afrique en plus d’initiatives culturelles.

Après lui, François Mitterrand enfonce le clou en organisant deux sommets de la Francophonie. En 1986, à Versailles, il insiste sur la nécessaire diversité des langues, y compris face au numérique. Puis en 1991 à Paris, il lance un appel en faveur de la démocratie avec tous les participants.

Ses successeurs continuent cette diversification, même si le rôle de cette instance est moins fort pour apaiser les relations internationales. En fait, on passe de la Francophonie aux Francofolies, tant la culture prend de place de nos jours. À l’image des chanteurs de la world music comme Angélique Kidjo, dont une chanson dit Ne cédez jamais. Un bon conseil pour la francophonie !

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.