Vers un nouveau scandale au Vatican ?
Derrière
cette nouvelle, il y bien a deux informations : certains hommes du Vatican
seraient homosexuels, et ils seraient actuellement sous pression ; des laïcs
menaceraient de les dénoncer.
La
Repubblica affirme que tout a
commencé le 17 décembre. Ce jour-là, Benoît XVI reçoit le rapport de trois
cardinaux. Deux tomes de trois cents pages : les trois diginitaires ont enquêté
sur les réseaux à l'intérieur du Vatican. Ils ont
découvert ce que le quotidien appelle un "lobby gay". Selon eux, des
prélats ont l'habitude de fréquenter des lieux de rendez-vous à Rome, et dans
les environs : une maison, un sauna, un salon de beauté. Pour le pape, c'est un
premier choc.
Il y en a un deuxième.
Toujours
selon La
Repubblica, reprise par le journal The
Guardian, les cardinaux révèlent à Benoît XVI que ces prélats
homosexuels sont victimes de chantage. Des hommes avec qui ils ont des relations
à l'extérieur menaceraient de parler. Pour l'Eglise, ce serait un coup terrible,
car pendant toute l'année dernière, le Vatican a vécu au rythme du scandale "Vatileaks" et des
révélations sur les affrontements secrets au sein de l'Eglise.
Pour
Benoît XVI, cette nouvelle est la goutte d'eau qui fait déborder le
vase
Le
pape prend alors une décision exceptionnelle : il va quitter son poste. Il n'en
dit rien encore, mais son choix est fait. Il ne peut plus supporter ce climat.
Selon The
Guardian, ce 17 décembre, le Souverain pontife enferme le rapport dans un
coffre-fort, dans son appartement privé. Il remettra ce document ultra-sensible
à son successeur.
Ces
révélations sont-elles fondées ? Le Vatican a réagi officiellement jeudi, pour
dire qu'il ne ferait aucun commentaire. Il ne confirme pas l'existence du
rapport. Il ne l'infirme pas non plus. Le porte-parole de Benoît XVI demande le
calme pour les cardinaux qui doivent se réunir prochainement pour le conclave
pour choisir le nouveau pape. Le Vatican n'en a pas
fini avec les scandales.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.