"Toute la lumière que nous ne pouvons voir" : la nouvelle mini-série historique de Netflix
La série débute à Saint-Malo en 1944. Marie est une jeune aveugle qui vit seule, cachée, et émet illégalement sur les ondes radio. Car Saint-Malo est occupé par l’armée allemande, et subit au quotidien les bombardements des forces alliées. Du côté allemand, Werner est un soldat choisi par les nazis, en raison de ses dons extraordinaires. Enfant orphelin, il fabriquait des postes de radio, et écoutait cette voix de femme, qui à l’époque lisait déjà des histoires.
C’est leur histoire surtout, que raconte cette nouvelle mini-série historique de Netflix : Toute la lumière que nous ne pouvons voir, inspirée d’un best-seller américain qui avait reçu le Prix Pulitzer, All the Light We Cannot See. Steven Knight, le créateur de Peaky Blinders l’a adapté, en le recentrant sur "deux personnes qui, dit-il, sont les mêmes, mais qui se trouvent dans des camps opposés".
La série navigue dans le temps, plonge dans le Paris d’avant-guerre, lorsque Marie est une toute petite fille, déjà aveugle. Les années 30, le père de Marie est serrurier au Muséum d’histoire naturelle. On suit l’entrée de l’armée nazie dans la capitale, et l’exode d’un grand nombre de Juifs.
La série, à l'esthétique réussie, est réalisée par le francophile et francophone réalisateur de La Nuit au musée, Shawn Levy, aussi à l’ouvrage de Stranger Things. Ici, on est plus dans l’esprit du Jeu de la dame, autre série historique qui racontait la vie d’une championne d’échec en Amérique. Il reconstitue la France durant la guerre.
La série a été tournée à Saint-Malo, Villefranche-de-Rouergue et Budapest. Avec un élégant Mark Ruffalo dans le rôle du père de la jeune fille, et surtout deux comédiennes réellement aveugles, pour incarner Marie, petite et jeune femme. 4 épisodes bouleversants, par moment un peu "pompiers", à découvrir à partir de jeudi 2 novembre, sur Netflix.
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