"The Serpent Queen" : un mélange de "Kaamelott" et de "Monty Python" sous François Iᵉʳ

Il y a un côté Monty Python dans cette série The Serpent Queen : l’histoire de la future reine de France venue d’Italie, Catherine de Médicis, vue par les anglo-saxons. Avec un François Iᵉʳ affublé d'un béret, et porté sur toutes les bonnes chairs. Ou son fils Louis, sadique en diable. 

Tout commence en 1560. Catherine de Médicis est devenue régente. Elle a laissé le trône à son fils, après avoir régné durant 12 ans sur la France, et traîne une mauvaise réputation au château. Elle se choisit une domestique harcelée, à qui elle va apprendre les rudiments de la survie dans un univers hostile.

C’est qu’elle a le cuir dur à 41 ans. Elle en a vu de toutes les couleurs à la cour de France, et se met à raconter sa vie d’immigrée. Lorsqu’elle arrive jeune fille d’Italie, toute bichonnée, pour se présenter au mieux devant celui qu’on lui a choisi pour époux, le futur Roi, sa beauté n’est pas évidente, et elle découvre que ce futur époux va largement coucher ailleurs.

Elle n’arrive pas seule, mais son arrimage de domestiques semble tout droit sorti d’un cirque : il y a une naine en guise de clown, un magicien. Pour sauver sa tête dans ce royaume où l’Italie et sa culture ne sont pas bien vues, la future Catherine de Médicis doit tenter de "produire" un héritier…

La mode est aux reconstitutions historiques en séries : avant l’histoire de Marie-Antoinette qui arrive le mois prochain sur Canal +, The Serpent Queen - la reine serpent - est à la fois drôle, historique, cynique en diable. C’est l’adaptation d’un roman britannique.

On sent tout l’humour anglais qui fleure bon. La série a été tournée dans les châteaux d’Occitanie avec une actrice française, Ludivine Sagnier, dans le rôle de Diane de Poitiers, la petite amie du futur époux. Et Samantha Morton vue dans The Walking Dead, est royale dans le rôle de la reine serpent. La série ne tente pas d’en mettre plein les yeux en termes de reconstitution. L’image est à la Monty Python, sobre, ça fait même penser par moment à Kaamelott, par son regard caustique et son jeu de comédiens.

Une série en huit épisodes à découvrir avec réjouissance sur la plateforme Lionsgate+.