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"The Gilded Age", saison 2 : les dessous de l'Âge d'or de New York

Le créateur de "Downtown Abbey" raconte cette fois l'évolution des mœurs à la fin du XIXe siècle, dans le nouveau monde à New York. Des familles qui se déchirent, les cancans à foison, les nouveaux riches qui tentent d'évincer les autres, et au milieu, le racisme, les grèves d'ouvriers alors que le pays s'industrialise.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La famille Van Rhijn ne se fera pas marcher sur les pieds par ces nouveaux riches (Christine Baranski, Cynthia Nixon, Louisa Jacobson) (HBO)

New York 1883. Deux maisons face à face sur la 61e rue. La propriétaire de l’une est une aristocrate. En face, un nouveau riche, industriel des chemins de fer et sa femme qui tentent de faire leur trou. La guerre civile est finie. Et chacun pousse ses pions. Une grande fresque haute en couleurs diffusée chaque semaine, sur le pass Warner de Prime Video.

Comme dans sa fameuse série Downtown Abbey, Julian Fellowes cherche à montrer l’évolution des mœurs, non pas cette fois au Royaume Uni mais aux Etats-Unis. La première qualité de The Giided Age, c’est de regarder les failles de ce soi-disant Âge d’or. Pour cela, Julian Fellows a inventé une panoplie de personnages.

Il y a d’abord la femme du riche entrepreneur entièrement tournée vers la façon de se faire accepter dans ce nouveau monde. La saison tourne essentiellement autour de l’accès à l’opéra. La vénérable académie de musique de New York lui refuse une loge. Alors avec d’autres nouveaux riches, elle s'enquiert de faire construire le Metropolitan Opera.

Dans la maison d’en face, la rigide Agnès croquée avec férocité par Christine Baranski ne ménage pas les croche-pattes à ces nouveaux venus. Et tout autour, il y a les enfants, les relations qui elles se mêlent plus allégrement, le fameux melting-pot américain. À commencer par une nièce orpheline arrivée de sa Pennsylvanie natale qui ne dédaigne pas de donner des cours de peintures aux nouveaux riches, et une jeune écrivain noire qui se met à écrire pour un journal communautaire et raconte le racisme ambiant dans les états du sud. 


L’autre atout de cette deuxième saison de The Gilded Age, ce sont les luxueux décors et costumes, les reconstitutions élégantes de New York à la fin du XIXe siècle. Cette saison n’est pas des plus haletantes, aussi dense que l’était Dowtown Abbey, mais elle constitue franchement, en ces moments d’informations angoissantes, une agréable évasion. Les épisodes sont diffusés chaque semaine sur le pass Warner de Prime Video. Le premier épisode est déjà disponible.

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