Ma série bien-aimée : le comédien Jérémy Gillet et "BoJack Horseman"

Chaque jour cet été, une personnalité nous raconte sa série préférée, ou la dernière grande série qu'elle a dévorée. Le comédien Jérémy Gillet a choisi la série d'animation "BoJack Horseman".
Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
BoJack Horseman et son idole, Secretariat. (NETFLIX)

On a découvert Jérémy Gillet en fils tourmenté de Marina Hands dans la série Mytho sur Arte. Il a incarné un acteur porno dans la série d’Ovidie récompensée aux International Emmy Awards Des gens bien ordinaires. Et il incarnera Louis XIII à la rentrée dans Une amitié dangereuse sur France 2, un rôle qui lui a valu le prix du meilleur acteur au festival Series Mania.

 "La dernière grande série que j'ai dévorée, je pense que c'était sur le plateau pendant le tournage d’Une amitié dangereuse, parce qu'on vivait dans une grande maison avec tout le monde en Bourgogne, et je me suis enfin fait BoJack Horseman les six saisons. Et ça a été salvateur."

"Ce qui me plaît tant, c'est le contraste entre l'animation qui a l'air presque enfantine, assez simple finalement, et ce que ça raconte sur le star-system, sur la dépression, sur des sujets beaucoup plus graves, sur les rapports humains. C'est quelque chose de très profond, et qui est assez surprenant. On ne s'y attend pas en fait : quand on commence le premier épisode, on s'attend à quelque chose de l'heure des Simpson."

BoJack Horseman est une série d'animation américaine créée il y a 10 ans par l'Américain Raphael Matthew Bob-Waksberg.

"Ça parle d'une star de sitcom dans les années 90, qui vit à Beverly Hills, qui a connu une grande période de gloire avec une sitcom dans les années 90, et qui peine à faire redécoller sa carrière. Il sombre dans diverses addictions et va essayer de s'en sortir, va rencontrer tout un tas de personnages pour s'en sortir."

La série compte 77 épisodes d’une demi-heure. Jérémy Gillet a un épisode préféré.

"Il y a un épisode où il réussit à trouver un rôle dans un long métrage, qui est un biopic sur un athlète qui a vraiment existé et il va présenter ce film dans un festival sous-marin. Ça semble un peu lunaire, dit comme ça, mais c'est un festival qui a lieu sous l'eau, et tout l'épisode est fou, parce qu'il repose sur un principe qu'il te fait accepter dès le début. Évidemment, c'est un cheval, c'est un humanoïde à tête de cheval, donc évidemment, il ne peut pas respirer sous l'eau, il a un scaphandre. Et il ne peut pas communiquer et c'est un d'épisode quasiment muet - sauf les poissons qui parlent entre eux. Mais lui n'arrive pas à parler. Et puis on se rend compte à la fin, qu'en fait ça ne tenait sur rien - désolé d'avoir spolié un épisode, mon épisode préféré."

Les six saisons de BoJack Horseman à découvrir sur Netflix.



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