L'empire des séries. "Il était une seconde fois", le cube à réparer le passé

Dans Il était une seconde fois, le comédien Gaspard Ulliel incarne un père divorcé qui cherche à réparer les erreurs du passé en remontant le temps. Une série tendre et fantastique, disponible en intégralité sur arte.tv.

Un sympathique livreur apporte par erreur un cube en bois à Vincent, jeune père séparé récemment de sa femme. Vincent Daudat, c’est Gaspard Ulliel, est paumé. Il erre de soirée en soirée et a du mal à assurer son job de vendeur dans un magasin d’aquariums. Le cube se révèle fantastique. C’est le point de départ de Il était une seconde fois, une série en 4 épisodes diffusée sur Arte.

J'avais envie de travailler à nouveau avec Guillaume Nicloux

Gaspard Ulliel, comédien

à franceinfo

Gaspard Ulliel est émouvant dans le rôle de ce père paumé et esseulé. Le cube en bois peut lui permettre de réparer les erreurs qu’il a fait dans le passé. Un cube tout simple. Gaspard Ulliel.

"Le cube ne ressemble pas à du tout à ce que j’avais imaginé en lisant le script. C’est juste du bois, du contre-plaqué. IL n’est pas très gros en fait. Et c’est ça, la bonne idée : mon personnage doit se rapetisser et d’une certaine façon lutter et se contorsionner pour se faufiler à l’intérieur. C’est vrai que souvent le plus saisissant dans la science-fiction, c’est quand les choses sont le plus simple et le plus proche du réel." 

Cette série me permet d'explorer tous les autres qui sont en moi

Gaspard Ulliel, comédien

à franceinfo

La SF, la science-fiction, le fantastique, c’est ce qui plaisait à Gaspard Ulliel. Dans Il était une seconde fois, on passe son temps à naviguer entre les époques. Passé et présent s’imbriquent de façon habile. Gaspard Ulliel : "C’est cette idée d’etre confronté de manière presque schizophrénique à une part fictionnable de soi-même, à un autre, à tous les autres qu’on a en nous et c’est quand même au cœur de mon métier. Chez Nicloux il y a toujours cette subtile incursion du fantastique."

Guillaume Nicloux réalise sa première série

On retrouve les thématiques qui lui sont chères. Le deuil, la perte, l’enfermement, la résilience. Outre cette incursion dans le cinéma fantastique, il ajoute une dose de polar et de contrées lointaines. Une série bien construite, bien réalisée, pleine de personnages secondaires forts, entre un frère interné et un fils pas dupe qui sait lire les textos de ses parents. Quatre épisodes étranges et romantiques. À découvrir en intégralité sur Arte ou sur le site arte.tv.