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L'empire des séries. "Dark", l'envoûtante traversée du temps achève son cycle sur Netflix

"Dark", la sombre et vertigineuse série allemande s'achève cette saison avec un dernier rebondissement impressionnant mais logique. Une série ambitieuse, un huis clos à travers le temps, qui mérite le voyage. Trois saisons à découvrir avec une carte généalogique en main. 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Dark est aussi une histoire d'amour à travers les temps, entre Jonas Kahnwald (Louis Hofmann) et Martha Nielsen ( Lisa Vicari)  (NETFLIX)

Depuis 2017, Dark, la première production allemande de Netflix nous avait stupéfaits : un thriller esthétiquement léché, à l’ambiance sombre et brumeuse. Une série paranormale et fantastique qui lorgnait du coté de l’étrangeté de Twin Peaks  et de Stephen King. La troisième saison disponible sur Netflix clôt de façon magistrale cette histoire.  

Dark ne se laisse pas regarder facilement

Voici une série vertigineuse qui aime balader le spectateur à plusieurs époques : 1920, 2019, 1986, ou même 2052. Avec les mêmes personnages qui, ayant basculé d’une période à une autre, peuvent avoir une influence sur leur futur ou sur celui de leur famille et de leur communauté.  

Comme dans un huis clos, le cadre est toujours le même : Winden, une morne petite ville moyenne d’Allemagne qui vit grâce à une centrale nucléaire. Tout débute lors de la première saison par la mystérieuse disparition, à des époques différentes, d’enfants et adolescents. La série s’intéresse en particulier à quatre familles, victimes de ces disparitions. On découvrait des familles dysfonctionnelles : incestes, tromperies, adultères, maltraitance et consanguinité, en raison de secrets de familles enfouis, émaillaient les différents épisodes.  

Voyages énigmatiques dans le temps

Grâce à une faille, certains personnages pouvaient aussi voyager dans le temps et se retrouver même face à eux-mêmes, à une autre période. Sans compter des voyageurs énigmatiques qui faisaient basculer l’histoire dans la science fiction et une machine d’horlogerie à remonter le temps. Autant de personnages qui tentaient d’arrêter et de modifier le fil de l’histoire.  

La troisième saison, toujours signée du réalisateur allemand Baran bo Odar, referme de façon cohérente et stupéfiante la saga énigmatique. Dans un univers parfois d’apocalypse, l’histoire se densifie avec des sauts à d’autres époques encore, et l’apparition d’un monde parallèle.

Il faut bien s’accrocher à ces sauts dans le temps, et peut-être se munir d’un arbre généalogique pour tout bien suivre. Surtout, le dernier épisode boucle d’une façon étonnante la narration, qui fait de Dark une série parfaite.  Avec en toile de fond, la question : peut on échapper à son destin ?

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