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"Culprits" : une série façon "Casa de papel" à la sauce anglaise

Dans "Culprits", le comédien Nathan Stewart-Jarrett illumine cette histoire mystérieuse et tendue, située à plusieurs périodes, autour du destin d'un braquage à Londres. La série est disponible sur Disney +.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nathan Stewart-Jarrett est Muscle, Gemma Arterton est Méninges dans ce groupe de casseurs britanniques. (DISNEY +)

Dans une petite bourgade typiquement américaine, un homme vient de racheter une boutique désaffectée pour la transformer en restaurant. On vient de le voir gentiment emmener ses enfants à l’école en chantant dans la voiture. Il quitte le domicile conjugal en pleine nuit, alors qu’on l’a vu charmant avec sa moitié.

Il ne faut surtout pas en dire plus, ni trop sur cette série Culprits, qui sait vraiment  ménager ses suspenses. Disons que nous irons de surprise en surprise, sur fond de série d’action enlevée.

Culprits, "Coupables" en français, est une série en 8 épisodes, inspirée d’une anthologie parue aux Etats-Unis au titre est un peu plus explicite : "Coupables, le casse n’était que le début". Plusieurs romanciers racontaient le destin de braqueurs, après de grands casses.

Dans Culprits, de la même façon que La casa de papel présentait le vol parfait de millions de pesos du Palais de la monnaie espagnole, la toile de fond est l’histoire d’une bande de casseurs qui ont tous des surnoms, Officier, Muscle, Bras droit… Placés sous l’égide d’une "doc", surnommée Méninges, pour s’attaquer à un coffre-fort dissimulé dans un vieux bâtiment de Londres.

Le vrai atout de la série, c’est son mystère, et le changement incessant de période dans laquelle l’histoire se déroule. Les panneaux 'avant', 'après', 'maintenant', tentent de nous orienter. Le moment du casse est clairement dans la catégorie flash-back. Mais le plus intéressant, c’est ce qui se joue aujourd’hui.

La série Culprits sait distiller le mystère, car c’est à nous, entre ces sauts dans le temps, de tenter de remplir les blancs, et le scénariste sait parfois nous mener en bateau. Les scènes d’action sont réglées de façon efficace, les protagonistes sont aguerris, en termes de nouvelle technologie. D’une certaine façon, c’est le retour du gentleman cambrioleur, à l’anglaise.

Mais celui qui remporte la mise c’est l’acteur principal : le britannique Nathan Stewart-Jarrett, fascinant dans le rôle de Joe, ce beau-père idéal de deux enfants qui a plus d’un tour dans sa poche. Il est quasiment de tous les plans. C’est lui, les scènes d’action et la construction mystérieuse, qui nous donnent envie de toujours regarder un épisode de plus. Il y en a 8 disponibles, une histoire complète. À découvrir sur Disney +.

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