Bruno Le Roux, c'est un proche de François Hollande. Un fidèle de toujours.Il est aujourd'hui chargé de coordonner l'action des députéssocialistes. C'est-à-dire d'un coté, de faire vivre la diversité du groupe etde l'autre, d'apporter un soutien efficace au gouvernement, et en premier lieuau Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.Alors que Jean-Marc Ayrault a dû hausser le ton hier, pour rappeler sesministres à l'ordre. Alors que l'opposition se moque de son manque d'autorité, BrunoLe Roux vole au secours du Chef du gouvernement. Les rôles sont parfaitementrépartis entre le président de la République et son Premier ministre." Je ne vois pas que celas'articule mal. les arbitrages se font où ? À Matignon. " dit-il.Et à Matignon, travaille un Premierministre estimable, selon Bruno Le Roux:" il a peut-être une méthodequi n'est pas la méthode de vouloir empêcher le débat. Oui, il se souvientqu'il a été 15 ans patron d'un groupe parlementaire. Il sait ce que c'estqu'une majorité. Et moi j'ai beaucoup d'admiration aujourd'hui pour la façondont il respecte chacun des acteurs politiques, et notamment sa majorité parlementaire. "La majorité parlementaire est donc respectée par l'exécutif, qu'on sele dise. Pourtant, plusieurs amendements dedéputés socialistes ont été retoqués dans le projet de loi budgétaire.Oui, mais Bruno Le Roux assure que d'autres amendements ont étéacceptés, et puis surtout, pour lui, la loi de finances, c'est une loi trèsspéciale... " Nous sommes dans unediscussion avec le gouvernement, et le projet de loi de Finances est un bonélément de ce que doit être le travail parlementaire, des échanges, réguliers,avec le groupe, avec le rapporteur. Mais sur une loi de Finances, j'ai unprincipe : c'est qu'au bout du compte, une fois que nous avons discuté,c'est le gouvernement qui arbitre et la majorité qui le soutient. C'est legouvernement qui arbitre et la majorité qui le soutient. Et la loi de Financesest un texte particulier, la responsabilité de conduire la France et d'en fixerle budget, c'est la responsabilité du gouvernement. " a-t-il ajouté.Et cette responsabilité suscite aussi ce rectificatif du président dugroupe socialiste à l'Assemblée, le déficit réduit à 3% en 2013, reste unepriorité intangible. Quoiqu'aient pu en dire certains députés socialistes.Et si pour cela, d'autres efforts sont nécessaires, ils porteront surla maîtrise des dépenses, assure Bruno Le Roux:" Je pense que nous devons continuer à regarder la maîtrise desdépenses publiques, et notamment le chantier dont nous parlions il y a quelquesminutes, le chantier de la réforme de l'État, et le chantier de ladécentralisation doit être un chantier d'efficacité et de maîtrise de dépensepublique. Et je pense qu'il peut être les deux "Bruno Le Roux convaincu que la politique déterminée par FrançoisHollande portera ses fruits. Peu importe les prévisions des experts, pour leprésident du groupe socialiste, l'action du chef de l'Etat amènera 0.3 % decroissance en plus: " Les experts souvent sesont beaucoup trompés. Et j'ai dit ça il y a quelque temps, cela a été vérifiéderrière, dans ce qu'on appelle le fact checking, et ils se sont beaucouptrompés. Aujourd'hui tout le monde tourne autour d'une hypothèse qui soit auxenvirons de 0,4 à 0,5 pour notre pays l'année prochaine. Le 0,8, c'est lerésultat de l'action que nous allons mener. Ce que nous allons faire sur lesPME, la façon dont nous allons remettre de la justice, oui, cela va permettreet nous l'espérons sur l'année 2013 d'avoir déjà, dès la première année, cesurplus de croissance dû à l'action que nous menons. "Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée invité "questionsd'info", sur la chaîne parlementaire avec le monde, l'AFP et France Info.L'intégralité de cet entretien est diffusée à 19h30 sur LCP, et sur le site franceInfo.fr