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Véhicules à essence : le piège de la surconsommation

De plus en plus, le diesel est montré du doigt. A tel point que la demande, en France, s’est clairement retournée. En mai, les ventes de diesel ont atteint un niveau historiquement bas, jamais vu depuis 15 ans.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Dans le match diesel/essence, le diesel a un argument majeur à faire valoir : sa faible consommation © MaxPPP)

 La campagne de dénigrement systématique à l’égard du diesel bat son plein. Le mois dernier, les ventes de diesel en France ont chuté de 7 points. De fait, beaucoup de Français se détournent de ce type de moteur : ils ont peur de se voir interdire l’accès aux centres-villes ; et ils sont persuadés que le diesel continue à polluer davantage que l’essence. Pourtant, les diesels de dernière génération obéissent à des normes de pollution aussi strictes que celles des moteurs à essence.

30 à 40% de consommation en plus en passant du diesel à l'essence

En attendant, de plus en plus d'automobilistes choisissent l’option "essence". Ce choix est mieux vu, pas de risque d'être surtaxé, pas de risque d'être banni des villes. Mais un élément pourrait faire pencher la balance dans l'autre sens : la consommation. En effet, les voitures à essence consomment 30 à 40% de plus. Les conducteurs habitués aux 5 litres aux 100 avec un diesel seront surpris de consommer 7 ou 8 litres pour la même distance avec une voiture à essence – et encore plus en ville.

En fait, avec les petits moteurs à essence de nouvelle génération que vantent les constructeurs, la consommation ne reste raisonnable qu'à des vitesses stabilisées. Dès que la route tourne, qu’il y a des ronds-points, des accélérations et des coups de frein, le moteur à essence va beaucoup plus "sur-consommer" que le diesel. C’est inévitable. De nombreux automobilistes enragent déjà à chaque plein, en calculant ce que coûte une voiture à essence.

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