Cet article date de plus de dix ans.

Prochaine levée du blocus contre l'Iran : quelles ouvertures pour les constructeurs français ?

Il est de plus en plus question d'une levée des sanctions économiques envers l'Iran. Ce qui pourrait constituer une aubaine pour les constructeurs français.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Dans les coulisses des PSA et de Renault, ça s'active très fort, en ce moment, pour redémarrer un jour prochain des fabrications, en Iran.
C'était un débouché très important, pour les constructeurs français : près de 100 000 voitures par an, pour Renault ; et Peugeot a assemblé, en 2010, pas moins de 475.000 voitures, en Iran !
Tout cela, à partir d'éléments fabriqués en France.

Le blocus plus sévère depuis 2012 a tout arrêté net

Depuis cette période de forte production locale, tout s'est arrêté.
En 2012 précisément, il y a eu le renforcement des sanctions contre l'Iran, suite au différend sur la question du nucléaire.
Et il est devenu quasiment impossible, pour tous les industriels – pas seulement les constructeurs automobiles – d'être payés, pour les produits qu'ils vendent.
Les seuls constructeurs qui ont continué à vendre en Iran, ont été les coréens – Hyundai et Kia ; et les chinois sont arrivés ! (Voitures chinoises que les Iraniens ont trouvé d' extrêmement mauvaise qualité).

Aujourd'hui, un redémarrage est à nouveau envisagé

La situation politique a évolué : le 24 novembre dernier était signé l'accord de Genève, sur le nucléaire iranien ; depuis, il y a un certain apaisement des relations avec l'Iran.
Du coup, nouvelles perspectives, pour une reprise des activités commerciales, et industrielles, en Iran.
Dans quels délais ? Tout repose sur le déblocage du système bancaire iranien... Ca ne se fera pas du jour au lendemain ; mais, dès que le feu vert politique sera donné, il faudra moins de six mois, aux constructeurs français, pour être, à nouveau, opérationnels, en Iran.

En Bref...

Une grosse menace sur l'usine Federal Mogul, dans la Vienne
C'est la dernière usine française qui fabrique des pistons (pour les moteurs).
La fermeture du site est prévue à la fin de l'année.
Mais les salariés ont demandé au ministre de l'Economie et du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, d'organiser une table ronde avec la direction, pour réfléchir à l'avenir du site.
L'emploi de 241 personnes est en jeu.

Un jeu gratuit, sur les portables et les tablettes
Le jeu Sega "SONIC & ALL-STARS RACING TRANSFORMED".
Il coûtait dans les 25 €.
Il devient gratuit, en application à télécharger sur les smartphones, et les tablettes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.