Cet article date de plus de douze ans.

Neige et routes glissantes : les écoles de conduite sur glace

L’hiver peut être le moment de vous livrer à une expérience utile : un apprentissage de la conduite sur glace, dans un but de sécurité.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Franceinfo (Franceinfo)

L’idée n’est pas de faire de vous un virtuose du volant, ni d’aller chercher en vous la graine de pilote qui sommeille.
Mis à part la dimension "plaisir" qui peut attirer certains, ces stages de conduite sur glace ont avant tout un objectif : celui de vous faire connaître, au volant, des situations de perte de trajectoire, de dérapage pour que vous sachiez comment réagir lorsque vous vous heurtez à une situation de dérive , sur la route, sans l’avoir voulu
Car ces pertes de contrôle – qui sont évidemment rares dans la vie des automobilistes – sont quand même à l’origine de beaucoup d’accidents.
Il s’agit donc d’avoir un enseignement préventif, pour savoir comment agir en cas de glissade, de dérapage – des situations qui peuvent devenir critiques en quelques fractions de seconde.
Ca commence par bien savoir freiner , pour ne pas mettre l’auto dans en déséquilibre sur une route qui serait glissante ; « sentir » la voiture, pour apprécier ses limites, et les limites de son comportement ; et – bien sûr – réagir en cas de perte de contrôle.
C’est un enseignement qui est fondamental pour la conduite ordinaire . Et qui n’est jamais dispensé dans le cadre de la préparation au permis – sauf dans les pays scandinaves.

Cet apprentissage reste utile aujourd’hui, avec les aides électroniques à la conduite – l’ESP, l’ABS. Car ces aides interviennent lorsqu’une perte de contrôle est déjà survenue.
Connaître les limites, savoir les approcher – sans les dépasser – évite de passer d’un état de "sécurité" à un état de "danger".
Et puis, avoir le « bon » regard sur la route, les bons gestes sur le volant – en plus de l’ABS et de l’ESP – ne peut qu’apporter un "plus", pour retrouver une trajectoire dont on s’est écarté par un dérapage.

Pourquoi un stage sur neige ou sur glace ?
Tout simplement pour pouvoir, sur ces surfaces glissantes – avoir des situations de déséquilibre à des vitesses moins élevées.
Et, à ces vitesses moins élevées, apprendre plus aisément les réactions à avoir.

Ces stages se font bien sûr en montagne – dans les stations à partir de 1 600 m d’altitude : Chamrousse, Flaine, Isola, Tignes
Ils sont assez chers.
A partir de 120 € la demi-journée.
Mais, déjà, avec une demi-journée, vous pouvez acquérir des réflexes de base qui vous seront très utiles, par la suite, dans votre conduite.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.