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Marché automobile français en 2011 : un bon bilan

Dans quelques jours, vont tomber les statistiques du marché automobiles en France. Mais, déjà, quelques tendances...
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

 C’est un marché en léger recul que retiendront les analystes : -2% par rapport à 2010 . Mais cette donnée négative – à elle seule – n’illustre pas la réalité du marché. Parce qu’avec 2 200 000 ventes de voitures neuves dans l’année, on se situe tout près des années record. Et qu’ensuite une des tendances de ce marché 2011, est d’avoir donné une plus grande place aux voitures moyennes, d’un certain standing, et donc : d’un certain prix.

Ce n’est pas que l’automobile échapperait à la crise... Mais avec la fin des primes de l’Etat pour la mise à la casse de voitures âgées, il y a eu moins de vente de petits modèles. Petits modèles qui, précisément, étaient achetés lorsqu’était mise à la casse une voiture de plus de 10 ans.
Donc : la fin de cette prime à la casse a re-orienté le marché vers les modèles de milieu de gamme.

Ceci étant, la crise reste quand même bien présent e.
D’abord, parce qu’en fin d’année, la demande – notamment celle des particuliers – accusait une baisse réelle.
Et qu’ensuite, pour arriver à vendre des voitures, les constructeurs se sont livrés à une guerre des prix sans précédent.
Avec des rabais qui ont pu atteindre, ponctuellement, 42% ( ! ) – même sur des modèles traditionnellement bien vendus comme la Renault Clio.

Une des autres grandes tendances du marché automobile en France cette année, c’est le succès ré-affirmé des modèles "low-cost ", à bas prix. Mais, en parallèle, également la bonne tenue des marques "chics " – et, notamment, d’Audi.

Du côté des *nouvelles technologies , les modèles hybrides renforcent leur succès* .
En particulier, les nouveaux modèles présentés en 2011, dont la Honda Jazz Hybrid, qui explose ses objectifs de vente.
Et des voitures très haut de gamme, ralliées à l’hybride – qui, par leur consommation, n’accèdent à aucun bonus – mais qui éclipsent les versions à essence traditionnelles : par exemple, sur les Mercedes Classe S.
Quant aux voitures électriques – dont on parle tant –, le marché n’est pour l’instant qu’embryonnaire.
Et, même si l’an prochain, l’offre en modèles électriques va se multiplier, il ne devrait pas y avoir de ruée du public sur ces voitures qui restent chères. Et faibles en autonomie.

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