Cet article date de plus de neuf ans.

Le retour en grâce du cuir dans les voitures

On l'appelait "skaï" dans les années 70. Aujourd'hui, plusieurs noms plus techniques sont utilisés pour le nommer. Mais il s'agit toujours de vrai plastique qui essaie d'imiter le cuir, et que les constructeurs automobiles emploient de plus en plus.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Pour orner le tableau de bord de ses 307 haut-de-gamme, Peugeot avait opté pour le cuir © MaxPPP)

Le cuir a toujours été présent dans les voitures. Mais on peut parfois parler de faux cuir et de la radinerie des constructeurs. Le cuir est évidemment synonyme de luxe, mais il a un inconvénient : il coûte cher. C'est pourquoi les constructeurs ont toujours essayé d'employer des matériaux de substitution pour le remplacer le cuir au moins partiellement.

L'âge d'or du skaï

Avec l'avènement des matières plastiques dans les années 60-70, ils ont utilisé le skaï – une invention allemande. Le skaï était plus grossier, on voyait que ce n'était pas du vrai cuir, mais il coûtait six fois moins cher. Et puis, les constructeurs ont quand même cherché à placer de beaux matériaux, pour faire "luxe", pour faire "chic". Parfois en trichant un peu.

Les magnifiques Jaguar des années 70 avaient des sièges en cuir mais en cuir partiel : seulement les surfaces en contact avec le corps l'étaient vraiment. Les côtés et le dos des sièges restaient en simili. Il y a une dizaine d'années, Peugeot a eu l'idée de mettre du cuir, du vrai, sur la planche de bord de ses 307 haut de gamme.

Aujourd'hui, les constructeurs veulent de plus en plus faire des économies. Ils se tournent donc vers le skaï nouvelle génération.

C'est toujours du plastique mais il imite infiniment mieux le cuir. Il s'appelle Morrocana chez Opel, Artico chez Mercedes.

Et, sur une Mercedes Classe A, il ne vaut "que" 325 euros au lieu de 2.600 euros pour du vrai cuir. Mais qui croirait que Mercedes ose proposer du faux cuir ?

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.