Le livre noir de Renault : un livre critique sur la gestion de la marque

Benjamin Cuq retrace la longue histoire de Renault, et les "ratages" dont elle a été jalonnée (mais il n'y a pas que des ratages, sinon, Renault n'existerait plus depuis belle lurette !)
Sur la période récente – L'ère Carlos Ghosn – vous avez un diagnostic tout à fait sévère. Et vous affirmez que Renault cumule les erreurs ; et les échecs.

Les questions posées :

La situation est-elle grave ?Premier échec de la période récente : Dacia. Dacia, en soi, c'est une réussite. Mais une réussite qui coûte à Renault ; puisque, 9 ans après sa création, le total des ventes Renault + Dacia est strictement égal aux ventes de Renault, seule, avant la création de Dacia.Mais Dacia peut difficilement être qualifié d'échec, vu le succès mondial qu'elle remporte. Simplement, dans le même temps, c'est plutôt que Renault périclite ?Pour illustrer cette chute récente de Renault, vous parlez des lancements ratés qui se sont enchaînés depuis 4 ans.Et puis : LE pari, sur la voiture électrique vous semble – à vous, mais à beaucoup d'autres observateurs – extrêmement risqué.En tout cas, vous ne croyez pas à la promesse du patron de Renault, lorsqu'il affirme que la voiture électrique va sauver Renault, et va – même – redonner du travail aux usines françaises de la marque ?Globalement, vous n'encensez pas le patron de Renault qui a déclaré – vous le rappelez – que Renault n'avait "peut-être pas d'avenir, sous sa forme actuelle". Vous trouvez que Carlos Ghosn est quelqu'un qui croit peu en sa marque – et qui croit peu en la France, comme pays producteur de voitures ? Benjamin Cuq, Le livre noir de Renault, 340 pages, Editions First, 17,95 €.

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