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"Cylindres à la demande" : technologie chère mais efficace

Pour économiser la moindre gouttelette de carburant, et arriver à moins polluer, les constructeurs inventent des techniques de plus en plus sophistiquées.
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Fotolia)

Vous allez de plus en plus entre parler de "désactivation de cylindres" ; c’est-à-dire de moteurs qui, lorsqu'ils sont peu sollicités – lorsque vous avez besoin de peu d'accélération – vont se mettre "en sommeil", "à l'arrêt" – partiellement ; autrement dit : il vont tourner sur un nombre partiel de cylindres. Et ça économise du carburant : si vous "donnez à manger" à seulement deux cylindres, au lieu de quatre, vous divisez la consommation par deux ! Alors, évidemment, votre moteur ne va pas toujours fonctionner sur 2 cylindres ; ce ne sera que lorsque vous accélérez très peu. Et c'est l'électronique qui analyse tout ; qui gère tout.

Une technologie pas si nouvelle...

Ce qui est étonnant, c'est que cette technologie connaît une vie assez chaotique : elle a été utilisée, pour la première fois, par Alfa Romeo – en 1981 ; puis par Cadillac, sur de gros moteurs ; par Honda – sur des voitures vendues aux Etats-Unis ; puis – un peu plus longtemps – par Mercedes. Mais ça a toujours été éphémère. Depuis deux ans, le groupe Volkswagen reprend cette technique de "cylindres à la demande" ; et – c'est nouveau – sur des petits moteurs : des 1.4 l. Et c'est très convaincant : vous ne sentez rien ; et votre consommation baisse jusqu'à un litre – même plus, si vous conduisez "très doux".

Et, ça va arriver, aussi, chez Bentley – qui appartient à Volkswagen. Mais, curieusement, les autres constructeurs ne semblent pas intéressés. Pour l'instant. Sans doute parce que c'est une technique assez chère.

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