Alcool au volant : la France plus sévère avec les jeunes conducteurs
0,2g/L d'alcool dans le sang – au lieu de 0,5g/L jusqu'ici : c'est le nouveau "plafond" autorisé pour les "jeunes", c'est-à-dire titulaires du permis depuis moins de 3 ans – ou moins de 2 ans, si le permis a été obtenu avec la conduite accompagnée.
0,2 g/L c'est un taux très faible, l'idée étant de quasiment interdire toute prise d'alcool aux conducteurs "débutants". Dans la tranche 18-24 ans, la mortalité routière est particulièrement élevée, et l'alcool est la première cause d'accident – et de mortalité.
Pourquoi pas "zéro" ?
Ce seuil de 0,2g/L a été choisi pour des raisons de simple bon sens, parce qu'en ayant été sobre mais en ayant bu la veille, ou sous l'effet de certains médicaments, l'absence totale de traces d'alcool dans le sang n'est pas vraiment possible.
Mais 0,2g/L ça veut tout de même dire aucun alcool absorbé dans les heures qui précèdent la conduite : avec un seul verre de vin, vous approchez déjà de la limite autorisée – en fonction de votre corpulence, vous pouvez même la dépasser.
Le message est clair : plus du tout d'alcool pour les jeunes avant de prendre le volant. En la matière, la France est loin d'être pionnière puisqu'une majorité de pays en Europe (21, au total, surtout au Nord et à l'Est) adoptent déjà des taux allant de zéro à 0,3g/L et parfois même pour tous les conducteurs quel que soit leur âge.
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