Seat : la petite méconnue de Wolkswagen
Dans le groupe
Volkswagen, qui fonce à toute vitesse vers la place de numéro Un mondial, on connaît
Volkswagen, Audi, bien sûr, les marques de luxe comme Lamborghini, Bugatti ou
Bentley. On sait aussi que le tchèque Skoda a été sauvé mais phagocyté par le
geant allemand. Mais qui se soucie de Seat ?
Le constructeur espagnol a lui
aussi été sauvé et mis dans le giron de VW. Du coup, on retrouve dans sa gamme
les plate-formes allemandes, mais aussi la qualité de finition un poil moins
valorisante.
En fait, Seat joue presque le
rôle du low cost pour les pays du sud, quand Skoda est son pendant dans les
pays de l’Est et du Nord.
Depuis des années les deux
marques Seat était la seule marque du groupe à perdre de l’argent. Cette année,
retour à l’équilibre. Mais on ne fait pas de folies pour autant. L’Ibiza par
exemple, la compacte de la gamme ne bénéficie que d’un léger restylage alors
qu’elle est sortie, il y a 4 ans et que la concurrence fait rage autour
d’elle : Toyota Yaris, Nissan
Micra, Peugeot 208 et bientôt Clio IV sont entièrement renouvelées. L’Ibiza se
contente de phares au dessin plus agressif et soulignés de diodes, la grande
mode, plis de carrosserie plus expressifs. A l’intérieur, c’est bien fait, avec des plastiques moussés. Mais sans
fantaisie aucune. Bref l’Ibiza est une extravertie un peu bridée, ou une
austère qui se marre au choix. Mais c’est sans doute ce que cherchent les
clients si l’on en croit Evelyne Grandi chef de produit chez Seat…
Et des prix. Seat a réduit ses
tarifs sur l’Ibiza jusqu’à 1.300 € en diminuant les finitions et les
équipements. La version Référence est à peine à plus de 11.000 €, mais elle n’a
plus de clim, de rétro electrique ou d’ESP, le correcteur electronique de
trajectoire. On retrouve aussi les moteurs diesels de la Polo, et la fameuse
boite double embrayage.
Aucun modèle ne subit de malus
ecolo. Même le 143 chevaux reste neutre. Qui a dit que l’Allemagne répugnait à
soutenir l’Espagne...
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