Renault lance sa nouvelle Mégane
La Mégane est la dernière des qautre Renault lancées en 2015 et la première commercialisée de 2016. La Mégane, c’est mythique. C’est la voiture moyenne de Renault depuis 20 ans. Seulement voilà. Aujourd’hui, il y a 40 concurrentes dans ce créneau des berlines compactes, des allemandes, des japonaises, des coréennes, mais aussi la redoutable Peugeot 308 élue voiture de l’année 2014. Alors comment s’en démarquer dans un créneau où l’audace n’est pas bien vue ?
D’abord, Laurens Van den Acker, le designer en chef de Renault a su redonner une personnalité à cette voiture à travers sa calandre imposante avec le gros losange au centre. Le tout encadré par des leds en forme de crochets lumineux. Pour le reste, on garde la silhouette tout en changeant tout. C’est la statégie qu’emploie Volkswagen pour sa Golf, avec succés depuis des années. La Megane s’étire donc de 8 cm en longueur, ce qui profite aux jambes des occupants et au coffre. Elle est plus large et plus basse.
Des erreurs marketing regrettables
Le diable est dans les détails dit-on, mais la qualité perçue aussi. Renault semble enfin l’avoir compris. Cela se voit dans l’assemblage précis des plastiques cossus de la planche de bord et de la console. Au centre un grand écran tactile avec un GPS pour une fois efficace. Cette Mégane a tout d’une grande…
Tout le monde ne pourra pas accéder à la GT à 32.000 €. Même déception pour le grand écran tactile et pour la vision tête haute indisponibles en bas de gamme. Bref, des erreurs marketing à répétition.
Pas de surprise pour les moteurs, les diesels sobres et discrets et un effort de prix pour les modèles essence qui démarrent à 18.000 € et qui sont neutres question C02 sauf la GT avec 150 € de malus. On notera aussi l’arrivée de la boîte à double embrayage à 7 rapports sur les versions les plus hautes. Et même si les berlines compactes se vendent toujours mieux en Europe que les Crossovers et les monospaces, on attend ce printemps avec impatience l’arrivée du Scenic sur base Mégane.
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