"Tomodachi Life", les Sims version Nintendo
En japonais, "tomodachi" veut dire "ami", un terme qui désigne également les Mii, les avatars des joueurs eux-mêmes dans l’univers Nintendo. Et c’est bien vous et eux que Tomodachi Life met en scène de manière souvent hilarante. Et si les actions s’inspirent du quotidien, l’esprit lui est délicieusement nippon et déjanté. Tout commence dans un immeuble, sur une île perdue qui va se transformer en fourmilière où vous, vos amis, votre famille, des célébrités vivent leur petite vie entre emplois à temps partiel et balade sur la plage, entre petites saynètes et mini-jeux, un flash d’information ponctuant la journée de manière très décalé.
Une simulation de vie où l’on ne contrôle pas vraiment les personnages même s’ils demandent une attention quotidienne toute particulière à la manière des Tamagotchi d’antan, sauf que les Tamagotchis de Tomodachi Life ressemblent à vos amis, aux membres de votre famille, et surtout à vous-même.
Satisfaire ses Miis, combler leurs besoins sociaux, économiques et primaires, bref, les rendre heureux, voilà l’objectif, si on peut parler ici de but du jeu. Mais Tomodachi Life , c’est aussi l’amour, car toute cette micro-société s’aime, se déchire, s’entiche, on peut même y avoir une vie de couple et des enfants, une vision pour le moins traditionaliste de la Love Story.
Des avatars que peuvent récupérer d’autres joueurs et vice-versa si vous croisez une ou un autre possesseur du jeu ayant sa 3DS sur lui grâce à la fonction Streetpass. Peu d’interactions, mais beaucoup d’affection, une maison de poupées dont on observerait le quotidien joyeusement loufoque histoire de se vider la tête en attendant le bus ou le métro. Tomodachi Life est un best-seller au Japon, sa terre natale avec plus de 5,5 millions d'unités écoulées. Il faut dire que Tomodachi Life a tous les atouts d’un phénomène, reste à voir si les français se prendront au jeu.
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