“Ori and the Blind Forest” : la magie de l’animation, l'exigence du jeu vidéo

La magie de l’animation, l'exigence du jeu vidéo. Ori and the Blind Forest à jouer sur PC et sur la console Xbox One réalise le tour de force d’afficher une réussite insolente sur tous les tableaux.

Il faut dire que ce vrai/faux jeu indépendant chaudement supporté au fil des années de production par Microsoft a de quoi ravir tous les publics, grands et petits à partir de 7 ans.

Bienvenue dans la forêt enchantée de Nibel, si belle mais qui se meurt suite à une terrible tempête. On y incarne Ori, un être de lumière entre le chaton et le lapin et qui semble bien frêle dans ce bois devenu menaçant. Ori si triste après avoir perdu son père adoptif dans une scène d’ouverture digne de "Bambi".

Côté graphisme, Ori and the Blind Forest est une merveille rappelant sans cesse les chefs-d'œuvre du studio Ghibli et notammentMon Voisin Totoro . Derrière ce soin des images, des couleurs, de la lumière, il y a aussi un grand jeu avec ses mécaniques très précises. Franchir des obstacles, éviter les épines mortelles des buissons, affronter des ennemis pourtant si joliment coloriés, l’adresse est requise pour arriver au bout de cette féerie d’une dizaine d’heures disponible uniquement en téléchargement.

Un pari ludique qui permet à Microsoft d’afficher fièrement une autre image du jeu vidéo, plus sensible, plus artistique

Mais au-delà du positionnement art et essai d’Ori and the Blind Forest , il y a surtout un voyage à la difficulté bien dosée mais surtout bien réelle. On meurt souvent, très souvent dans ce dédale organique et enchanteur, alors on s’accroche aux branches  au fil d’une aventure où Ori grandit au rythme des environnements.

Ori and the Blind Fores t, du très bel ouvrage sur Xbox One et PC, le coup de cœur de cet hiver jeu vidéo.