"Batman Arkham Knight" : la dernière course
Une trilogie entamée en 2009 par le studio anglais Rocksteady avec Batman Arkham Asylum et qui a été largement copiée mais rarement égalée.
En s’éloignant des adaptations cinématographiques, elle a réussi à se faire un nom et surtout un joli succès.
Gotham est donc presque vide. Restent quelques policiers intrépides, quelques courageux pompiers et une milice privée brutale et surarmée. La nuit sera longue pour Batman toujours aussi fort physiquement et instable psychologiquement.
Aussi sombre que son héros est noctambule, la beauté noire de Gotham nous embarque en trombe dans l’urgence de vies à sauver. De toit en toit, de building en building, de rue en rue, il faut tendre la main aux inconnues comme aux proches. Le joueur est déjà rentré dans les habits de Batman, incapable de décrocher de ces missions qui s'enchaînent entre baston, exploration, cache-cache et déduction. Car Batman est un détective, certes criblé de gadgets, mais détective quand même, et Arkham Knight lui rend un bel hommage à 100 à l’heure.
Conduire la Batmobile : un rêve de gosse qui lasse
Finalement, le vrai point faible de cet ultime épisode, c’est sa principale nouveauté : la possibilité de conduire la Batmobile : un rêve de gosse qui lasse. Certes, les sensations de conduite sont là, notamment grâce aux incroyables effets sonores, mais son utilisation forcée, exagérée et répétée finit par nuire à cette Batmobile militarisée proche de celle des films de Christopher Nolan. Reste une aventure sous haute tension, incroyablement maîtrisée, qui ravira les fans de la chauve-souris sur PS4 et Xbox One. Un must. Attention, pas de version PC, car trop buguée pour l’instant.
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