"Alien : Isolation", "The Evil Within" : le jeu vidéo prend peur
1979, le film Alien : le huitième passager de Ridley Scott, va marquer à jamais le grand public par un savant mélange de science-fiction et de terreur.
Et le célèbre sonar du film qui sert à repérer les mouvements du Xenomorphe vous rappellera sans cesse qu’aucun endroit n’est sûr dans le jeu. Véritable plaisir masochiste, Alien Isolation retrouve miraculeusement le gout du film d’antan. Claustrophobique mais très répétitif et pour le reste, les fans d’Alien hurleront de plaisir.
Quand le créateur de la série Resident Evil , Shinji Mikami, chef de fil du mélange entre action et horreur, revient sur le devant de la scène, c’est un événement dans le monde jeu vidéo. Sa nouvelle création s’intitule The Evil Within à jouer sur consoles de salon et PC. On y incarne un inspecteur de police dépêché dans un hôpital psychiatrique où un massacre vient d'avoir lieu. Le cauchemar commence.
Difficile d’y voir clair dans le scénario un temps confus de The Evil Within
Entre folie et hémoglobine, entre délire psychotique et effets horrifiques, le jeu ne choisit pas vraiment son camp. Affronter des morts vivants, survivre, devenir fou, mourir encore. L’ambiance est soignée, l’univers sonore est littéralement effrayant, et le tout s’inspire autant du cinéma que du jeu vidéo, sans pour autant imposer sa propre patte.
Une surenchère glauque déconseillé aux moins de 18 ans, et qu’on a parfois l’impression d’avoir déjà vue. Car à force de rendre hommage, The Evil Within en oublie parfois de faire peur par lui-même.
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