Jardin. Les conifères bijoux
Les conifères bijoux sont de tout petits arbres à installer dans un massif, une rocaille mais également en pot, sur la terrasse ou le balcon.
Les conifères bijoux poussent chaque année d’environ un demi-centimètre et, à l’âge adulte, ne dépassent pas plus de 1m de haut. Bref, c’est mieux qu’un bonsaï, car ils réclament beaucoup moins d’entretien. On en trouve chez les pins des montagnes, les pins mugo, les sapins et notamment les sapins de Corée, mais aussi chez les thuyas ou les genévriers.
Petits mais costauds
Leur petite taille n’en fait pas des grands fragiles. Ce sont même des arbres très robustes, comme l’explique Pascale Gombault qui en cultive toute une collection à la pépinière des Laurains, dans l’Aube :
"Ces conifères sont capables de s'adapter à des conditions extrêmes de chaleur et de froid. Les conifères sont des alliés indispensables des terrasses, été comme hiver, car ils résistent très bien au sec et aux fortes réverbérations. Cette culture en pot, c'est une possibilité d'habiller extrêmement facilement des beaux contenants ou des jardinières déjà installées. Toutes les espèces nous révèlent toujours un petit bijou."
Des beaux habits d'hiver
La grande majorité des conifères garde son feuillage en hiver. Les bijoux, comme les autres, peuvent participer à la structure du jardin. Certains sont dits versatiles. Ils n’ont pas mauvais caractère mais changent de couleur à l’arrivée des premiers grands froids :
"À l'arrivée du froid, des premières gelées, votre conifère va changer de couleur. Il peut devenir violine, orange, cuivré, et avec des lumières étonnantes qui habillent votre jardin en hiver."
Une affaire de cocottes
Si vous les cultivez en pot, ne placez pas de soucoupe et arrosez-les modérément. La mort des conifères est souvent due à un excès d’arrosage.
Enfin, je vous donne un truc si vous ne savez pas distinguer un sapin d’un épicéa. Regardez les fruits des conifères qu’on appelle les cones ou les cocottes. Si la cocotte regarde vers le ciel, c’est un sapin. Si elle regarde la terre, c’est un épicéa.
Merci à Pascale Gombault et Marie-Laure Maitrot, pépinière des Laurains, dans l'Aube. Mes bijoux préférés : le genévrier 'Limeglow' pour sa couleur violacée en hiver ; l'épicéa 'De Ruyter' pour sa forme conique ; le pin mugo 'Carsten' pour son feuillage jaune lumineux en hiver ; le cyprès de Lawson 'Green Globe' pour sa forme toute ronde.
Sur l'agenda cette semaine
Mercredi 5 décembre, de 14h à 18h : cours d'art floral à l'École du Bouquet, à Saint-Christophe le Chaudry (Cher). On vient avec son sécateur, on repart avec une couronne de l'Avent. 35 euros.
Inscription auprès de Catherine Joyaux-Corselli au 06 10 11 45 45.
Toute la semaine : Festival des lumières, au Jardin des Plantes, à Paris (75005). Une belle expo nocturne à visiter avec les enfants pour découvrir des animaux géants tout illuminés. De 18h à 23h.
Des feuilles à dévorer
Un grand bol d'air, de beauté, de nature ! Dans cet ouvrage se dévoilent les splendeurs des Vosges sauvages au travers de magnifiques photos et des récits de Claude Vautrin, journaliste et écrivain. Hêtraies d'altitude, tourbières où poussent les droséras (plantes carnivores), lynx boréal présent dans le nord du massif, tritons crêtés. Ce livre révèle toute la richesse, la diversité de ce massif.
Vosges sauvages, éd. Glénat, collection Beaux livres Nature, 160 p., 39,50 euros.
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