Epimedium et potimarron, comment les cultiver ?
Dorine, à Marly en Moselle, installée depuis deux ans dans sa nouvelle maison me dit qu’une importante touffe d’Epimedium faisait sa joie le long d’un muret. Aujourd’hui elle se dessèche et périclite. A-t-elle été perturbée par l’été dernier, qui a été caniculaire ? Ou doit-on lui apporter de l’engrais ?
Dorine, il existe environ une quarantaine d’espèces d’Epimedium à feuillage caduc ou persistant. Ces plantes rustiques que les jardiniers appellent Fleurs des Elfes aiment les endroits ombragés et bien drainés. Souvent utilisées comme couvre-sol, en sous-bois, ou en rocailles, les Epimedium craignent surtout les vents froids et desséchants. Ils ne sont pas trop exigeants sur la qualité du sol, mais préfèrent pour bien se développer les sols fertiles, riches en humus, frais et caillouteux. L’aspect de ces plantes sera meilleur si vous supprimez les vieilles feuilles en février-mars, avant la formation des épis floraux.
Jean-Michel à Marquise dans le Pas-de-Calais m’écrit : Tous les ans, j’essaie de cultiver des potimarrons. Mais ils restent chétifs et ne donnent pas ou peu de fruits. Pouvez-vous me conseiller une variété qui supporterait le climat du Nord ?
Jean-Michel, dans votre région, les potimarrons, doivent être semés sous abri vers la mi-avril. Après repiquage en godets et protégés des gelées tardives, vous pouvez les mettre en place début mai, mi-juin. Ils doivent être plantés dans un sol riche en humus, fertile, frais et léger, à une exposition ensoleillée. L’été, respectez des arrosages fréquents et réguliers. Évitez de mouiller le feuillage. Les fruits devraient mûrir fin octobre.
En règle générale, dans les régions situées au-dessus de la Loire, je conseille la culture des variétés issues du potiron doux d’Hokkaïdo dites hybrides de red cury.
Vous pouvez aussi essayer les mini-potimarrons à fruits orange ou blanc qui sont généralement plus hâtifs.
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