C'est la saison des pissenlits !
Les pissenlits sont des plantes indigènes qui possèdent de nombreuses espèces et variétés, réunies sous les noms de taraxacum par les botanistes et dents de lion par les herboristes.
On peut trouver aujourd’hui sur les marchés des pissenlits améliorés par la culture ou des espèces sauvages cueillies dans les prairies fraîches. On consomme les feuilles de pissenlits en salade, à l’état naturel, ou blanchies par étiolement, rarement cuites à la façon des épinards.
Pour ma part, je préfère la saveur légèrement amère des pissenlits sauvages récoltés dans la nature à celle des pissenlits de culture aux larges feuilles offerts par les maraîchers. Mais j’apprécie aussi les pissenlits forcés par les jardiniers, en cave à la manière de l’endive. On les appelle parfois Barbe de capucin .
Ceux qui poussent dans les taupinières...C’est à mon avis le must des jeunes pousses sauvages. Une des salades de printemps les plus goûteuses.
C’est également la bonne période pour semer au potager des variétés horticoles de pissenlits améliorés. Laissez leur culture en place. Il suffira alors de couper les feuilles juste au-dessus du collet, pour s’assurer une production soutenue, l’année prochaine, de jeunes feuilles idéales pour les mescluns.
Je vous conseille pour ce faire de semer des variétés dites d’hiver, améliorées à cœur plein .
Un pissenlit amélioré fit la gloire des jardiniers de la commune de Montmagny dans le Val d’Oise. Ils ont obtenu, il y a déjà quelques années, une variété encore largement cultivée aujourd’hui avec le marché bio.
Toute la plante est comestible et sa consommation régulière permettrait un nettoyage du foie incomparable. C’est un excellent dépuratif aux qualités diurétiques reconnues. D’ailleurs son nom : pissenlit serait directement dérivé de pisse au lit , un nom qui souligne son utilisation par les herboristes apothicaires pour éliminer, dans nos urines, les toxines et faciliter la miction.
Ne ramassez par les pissenlits au bord des routes très fréquentées, dans les parkings, les allées autrefois désherbées chimiquement, les terrains de sport et les trottoirs du centre-ville. Ces plantes peuvent être polluées par les hydrocarbures, les métaux lourds, les pesticides ou les déjections animales.
Je vous signale la parution aux éditions du Rouergue d’un très intéressant ouvrage bien documenté :
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