A la ville, Julien Malland est illustrateur freelance. Mais à la scène, contre un mur, il devient "Seth", graffeur devant l'Eternel.
S'il a emprunté son nom d'artiste à un dieu égyptien, c'est par fétichisme, assure-t-il. A l'âge où certains graffeurs déposent leurs bombes de peinture, lui commence juste à s'y mettre. Il a alors 25 ans. Et preuve que ce n'est pas une passade mais une passion, dix ans plus tard, il continue chaque week-end quand il le peut. Aujourd'hui il est capable de transformer n'importe quel mur en oeuvre d'art, éphémère.
Découvrez le portrait de ce peintre urbain qui est allé à la rencontre de graffeurs du monde entier. Son expédition est devenue un livre, "Globe-painter, sept mois de voyages et de graffiti", paru aux éditions Alternatives.
Globe-painter est disponible en librairie et sur internet.
Depuis le succès de son premier livre "Kapital" -aujourd'hui épuisé- Julien Malland a monté une maison d'éditions : «Wasted Talent» qui publie des monographies d'artistes. Ce que d'autres feraient pour du Rembrandt ou du Picasso, lui le fait avec des graffeurs de l'Hexagone.
Rappelons que les tags et graffitis sans autorisation sont interdits par les articles 322-1 et 322-2 du code pénal (destructions, dégradations et détériorations ne présentant pas de danger pour les personnes). La peine prévue est une contravention de 3.750 € au maximum pour les immeubles privés, et atteint 7.500 € dans le cas de bâtiments publics ou classés.
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