Un nouvel outil pour lutter contre le gaspillage des éclairages publics
Une première.
Régis Lachiver vient de rédiger un rapport d'analyse pour la ville de Suresnes consacré au diagnostic de la performance énergétique de son éclairage public à l'aide d'un outil qu'il a créé avec le soutien d'une PME TCC.
Adresse professionnelle de Régis Lachiver :
regis.lachiver@edf.fr
Régis Lachiver nous explique ci-dessous en quoi consiste son travail d'expert après la capture des images par la société TCC.
L’intervention de l’expert se déroule, pendant et après le survol des installations. Pendant le survol, il pourra directement pointer des anomalies représentatives et demander un survol ou un maintient sur un point d’intérêt. Son travail consiste à s’assurer de la qualité des images (du point de vue de leur exploitation technique) et des leurs exhaustivités.
• Le travail s’effectue sur les images numérisées
• L’expert vise les points
• Ce pointage ouvre une fenêtre
• Choix du type d’anomalie détecté
• Enregistrement dans un tableau (Excel ?), par catégorie
• Les points enregistrés sont géo-localisés et géographiquement localisés
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OFFRES COMMERCIALES
Le niveau de détail de la prestation d’analyse dépend des attentes et des besoins du client. A ce titre et pour répondre à son besoin propre, il est prévu plusieurs niveaux de réponse.
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Pointage des pollutions lumineuses (Eclairage public (EP) et illuminations)
L’expression pollution lumineuse (light pollution en anglais) est utilisée à la fois pour désigner la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l'éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore, la fonge (le règne des champignons), les écosystèmes ainsi que les effets suspectés ou avérés sur la santé humaine.
La pollution lumineuse est évaluée par l'échelle de Bortle.
• Classe 1 : Excellent ciel noir, vierge de tout phénomène lumineux artificiel. La Voie Lactée est parfaitement discernable, les étoiles les plus faibles observables à l'œil nu sont de magnitude 7,5 à 8,0. On ne distingue pas au sol les obstacles alentours.
• Classe 2 : Ciel considéré comme vraiment noir. La Voie Lactée est toujours très visible. Les étoiles les plus faibles visibles à l'œil nu ont une magnitude de 7,1 à 7,5. On distingue à peine le matériel posé au sol.
• Classe 3 : Ciel rural. On distingue quelques zones éclairées à l'horizon. Les nuages sont légèrement visibles. On distingue toujours la Voie Lactée. Les étoiles les plus faibles à l'œil nu font 6,6 à 7,0 de magnitude. Le matériel posé au sol est visible à quelques mètres de distance.
• Classe 4 : Transition entre zone rurale et banlieue. Des halos lumineux bien éclairés sont visibles à l'horizon. La Voie Lactée est discernable en levant bien la tête. Les nuages sont bien éclairés dans les zones de halo, mais peu visibles à l'aplomb du site. La magnitude limite à l'œil nu est de 6,1 à 6,5. Le matériel au sol est visible sans difficulté, mais encore très sombre.
• Classe 5 : Ciel de banlieue. La Voie Lactée est à peine discernable. Un halo lumineux entoure quasiment tout l'horizon. Les nuages sont bien visibles. Les étoiles les plus faibles font entre 5,6 et 6,0 de magnitude. Le matériel est parfaitement visible.
• Classe 6 : Ciel de banlieue lumineuse. La Voie Lactée est invisible sauf à l'aplomb du site, et encore. La magnitude limite à l'œil nu est de 5,5 environ. Le matériel au sol est parfaitement visible et les nuages semblent être illuminés par en dessous.
• Classe 7 : Transition entre banlieue et ville. Le ciel montre une couleur légèrement bleutée teintée d'orange et de marron. La Voie lactée est complètement invisible. Les nuages sont très bien éclairés. La magnitude limite est de l'ordre de 5,0.
• Classe 8 : Ciel de ville. On peut sans difficulté lire les titres d'un journal sans éclairage. La magnitude limite est de 4,5.
• Classe 9 : Ciel de centre ville. On ne distingue quasiment plus d'étoile dans le ciel à part la Lune et les planètes. La magnitude limite est inférieure à 4,0.La pollution lumineuse se distingue des nuisances lumineuses en ce qu'elle affecte également les écosystèmes et les humains. On parle de pollution car elle constitue, dans le cas d'un éclairage artificiel mal adapté, une dépense évitable d’énergie.
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Pointage des défauts d’uniformité (avec valeur estimative)
En plus de la valeur de l’éclairement moyen, il y a lieu de maintenir une certaine uniformité et d’éviter la succession de zones sombres et zones claires.
Le facteur d'uniformité générale d'éclairement (ou de luminance) est le rapport de l'éclairement minimal (ou de la luminance minimale) à l'éclairement moyen (ou à la luminance moyenne) de la surface considérée dans des conditions d'observation données.
L'uniformité longitudinale de luminance d'une chaussée ouverte à la circulation automobile est la valeur minimale du rapport Lmin/Lmoy.Il doit être au moins de 0,7.Pour des valeurs inférieures, des effets parasites se manifestent (effet d'échelle ou de serpentement) qui nuisent à la sécurité et au confort visuel des usagers. -
Formation aux outils informatiques
L’analyse multispectrale est remise à la collectivité territoriale sous forme de logiciel dédié aux images enregistrées. La prise en main de cet outil est incluse dans la prestation.
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Pointage des trous noirs (défaut de maintenance ou défaut de conception)
Quand le facteur d’uniformité est inférieur à 0,5 (voir définition ci-dessus) cela peut être dû à un problème de conception (espacement des mâts, puissance des lampes, …) ou à un problème de maintenance (empoussièrement des luminaires, panne de lampes,…). Notre analyse visera à discriminer ces différents cas.
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Validation sur place des anomalie avec valeur correspondant d’éclairement et caractéristiques du point lumineux en cause (lampes, luminaires, mâts, positionnement)
Un diagnostic in situ complétera le survol et l’analyse pour en donner la cause compte tenu du matériel implanté et son environnement. *
- Expertise du domaine privé (propriété ou site industriel)
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Propositions d’améliorations pour chacune des actions citées ci dessus.
Le dossier d’analyse est présenté et commenté à la municipalité. En priorité aux élus avec, s’ils le souhaitent, la présence des ST. Le dossier peut être si besoin présenté et commenté au prestataire externe lorsque la maintenance est sous traitée.
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