Plus de 60% des personnes victimes d'un cancer ont recours à un moment de leur parcours auxthérapies non conventionnelles. Pourtant, derrière cet engouement pour dessoins perçus comme " plus naturels " peut se cacher une face très sombre.C'est cette face sombre qu'entend combattre la Mission interministérielle de vigilanceet de lutte contre les dérives sectaires (la MIVILUDES).La MIVILUDES et la mutualité française ont signé uneconvention afin de faire de la prévention auprès des patients. De la préventionsur les risques liés à "des méthodes de guérison qui sont tropbelles pour être vraies. "Il y a de trèsnombreuses médecines alternatives qui peuvent paraître plus sympathiques queles médecines classiques, explique Serge Blisko, médecin de formation et depuisaout 2012, préside cette mission interministérielle. Mais parmi, ces médecinscertains sont très dangereux. Le plus souvent ils mettent en avant un systèmethérapeutique totalement différent et disent que le traitement conventionnel neconvient pas, alors qu'ils n'ont aucune formation. " Il donc être trèsvigilant lorsque l'on vous propose de remplacer ou d'arrêter un traitementofficiel par autre chose. "