La super-radiothérapie
Ces premiers patients bénéficient d'une super-radiothérapie : une radiothérapie plus puissante, susceptible de détruire plus efficacement les cellules cancéreuses grâce aux nanoparticules (des particules infiniment petites, d'une taille mille fois inférieures au diamètre d'un cheveu).
La radiothérapie est limitée par une dose que l'on ne peut pas augmenter au risque d'abimer les tissus avoisinants la tumeur, explique le Dr Jean-Michel Vannetzel, cancérologue, radiothérapeute, Président de l'Institut du Sein Henri Hartman.
Une séance de super-radiothérapie
Les nanoparticules sont des substances qui permettent de réfléchir les rayons au contact des cellules où ils ont été injectés. On les injecte à l'aide d'une seringue, puis on vérifie à l'aide d'un scanner que les nanoparticules sont bien localisées dans la tumeur à traiter. Ensuite, on exécute une séance des radiothérapies normale et on envoie sur la tumeur les doses de rayons habituelles.
Cette technique va permettre un meilleur équilibre : plus de rayons sur la tumeur et une dose identique voire moindre sur les tissus sains qui entourent cette tumeur.
Les premiers résultats
Les premiers essais ont été réalisés sur des personnes ayant des tumeurs particulières, musculaires des membres, afin de pouvoir étudier les conséquences de l'injection.
Si ce modèle confirme les résultats obtenus sur les animaux, le champ d'application des nanoparticules en radiothérapie sera élargi aux cancers de la prostate, du pancréas, aux tumeurs cérébrales.
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