La première journée de sensibilisation à l'arrêt cardiaque
Il n'y a pas de fatalité. Plus le massage cardiaque est
débuté précocement, et donc avant l'arrivée des secours, plus les chances de
survie augmentent. C'est cela le message de cette journée de sensibilisation.
Cette journée de sensibilisation sera coordonnée par le professeur
Xavier Jouven, directeur du centre d'expertise mort subite, un centre de recherche
Inserm basé à l'hôpital Georges Pompidou à Paris.
Le taux de survie de 5%, en moyenne en France, cache en
réalité de grande disparité régionale. Les chances de survie ne sont pas les
mêmes si on fait un arrêt cardiaque à Paris ou à Lille. Le taux de survie est
de plus de 44% dans les départements du Nord et de la Côte d'Or.
Les mesures à prendre
En France ces dernières années, on commence à voir les
petites pancartes vertes qui signalent la présence d'un défibrillateur dans un
centre commercial ou dans les immeubles de bureau, mais c'est encore trop peu
surtout dans les stades.
La différence des taux s'expliquent aussi par le nombre de
personnes formées aux gestes qui sauvent.
Dans 80% des cas, il y a un témoin lors de l'arrêt cardiaque
mais il ne sait pas comment réagir. Avant toute chose il faut appeler le 15, commencer
un massage cardiaque et demander à quelqu'un d'aller chercher un défibrillateur.
Des formations
Tout au long de la journée, plus de 500 jeunes vont recevoir
des formations rapides, 30 minutes, pour être prêt à réagir. La simplicité et
la rapidité, ce sont les points forts de ces formations.
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