Pascale Clark : "Je suis une camée totale de la radio !"
À l’occasion des 100 ans de la radio, la journaliste se confie sur son rapport à ce média dans lequel elle s’épanouit depuis bientôt 30 ans.
De ses débuts à CVS, une radio locale versaillaise, à Europe 1 aujourd’hui, en passant par France Inter, RTL et franceinfo, Pascale Clark a fait toute sa carrière à la radio, malgré une incursion à la télé dans les années 2000 pour l’émission En aparté sur Canal+. "La radio, on l’aime parce que c’est l’intimité, c’est l’affect, et la voix est sans doute l’organe le plus intime. Je suis une camée totale de la radio, c’est une addiction !"
Mes deux passions, ce sont la radio et l’info, et ces deux passions se sont rencontrées.
Pascale Clarkà franceinfo
Son passage à franceinfo fut bref, sept mois, avant qu’Europe 1 ne l‘appelle : "J’en garde un souvenir assez ébloui, les radios libres étaient devenues comme un ghetto pour moi, je voulais faire de l’information. Franceinfo cherchait des voix féminines, j’en ai profité."
L’un de ses plus beaux souvenirs reste une nuit blanche sur France Inter avec l’acteur Vincent Lindon, de minuit à 5 heures du matin, en direct. Elle quitte la station en 2016. S’en suivent quatre années de silence, dont elle avoue avoir souffert, jusqu’à son retour l’été dernier sur Europe 1, où elle anime En balade avec le dimanche matin, une promenade en extérieur avec une personnalité : "Je pense que l’avenir de la radio se situera sur le terrain parce que le studio reste un peu artificiel malgré tout. On doit essayer de retrouver le contact et l’authenticité de ce média qui est unique et affectif. Ça ronronne un peu je trouve. Les podcasts donnent un petit coup de fouet. On a oublié que le son était la matière première." Restera-t-elle sur cette station si Vincent Bolloré en devient le propriétaire ? "C’est déjà le cas, il est majoritaire chez Lagardère. Je ne peux pas vous dire si je vais rester, pas encore", conclut Pascale Clark.
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