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Les Bleus au Brésil : les médias sportifs se frottent les mains

Avec 13.5 millions de téléspectateurs au rendez-vous hier soir, la qualification des Bleus est d'ores et déjà une bonne opération pour TF1. Mais tous les médias sportifs devraient en profiter, des journaux aux agences spécialisées.
Article rédigé par Céline Asselot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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C'est tout simplement la meilleure audience de l'année, toutes chaînes confondues : 13.5 millions de téléspectateurs ont regardé le match, avec un pic d'audience à 17.9 millions à la toute fin de la rencontre. TF1 peut se féliciter de cette audience, et saluer la qualification des Bleus. La chaîne, qui déboursé tout de même 130 millions d'euros pour les droits de retransmission, "peut espérer de bien meilleures audiences si les Bleus sont présents" note Christophe Lepetit, économiste du sport. "TF1 pourra également revendre une partie des matchs à d'autres chaînes et engranger d'importantes recettes publicitaires." Les actionnnaires ne s'y sont pas trompés : le titre de TF1 a bondi de 5% à la Bourse aujourd'hui.

L'Equipe augmentera ses ventes de "30, 50 voire 100%"

Et TF1 n'est pas le seul à se réjouir. Tous les médias sportifs vont profiter de la présence des Bleus au Brésil. Ce sera bon tout d'abord pour les ventes du quotidien l'Equipe. Aujourd'hui, le groupe espère vendre autour de 350.000 exemplaires de son journal, contre 273.000 en temps normal. "Le scénario d'hier, avec ses retournements, son suspense, pousse à l'achat. C'est porteur en terme de ventes" explique François Morinière, directeur général du groupe L'Equipe. L'été prochain, le journal peut espérer augmenter ses ventes "de 30, 50 voire 100% en fonction du parcours des Bleus."

Même satisfaction du côté de Média 365, agence de production audiovisuelle spécialisée dans le sport. "Un grand acteur du web nous a commandé une émission quotidienne pendant la Coupe du monde" indique son fondateur, Patrick Chêne. "Si la France n'était pas passée, on aurait perdu plusieurs dizaines de milliers d'euros car des clients auraient abandonné des opérations."

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