Il y a les articles écrits par la rédaction, et les tribunes signées par des experts, des communicants ou des militants. C’est pour la deuxième catégorie que le HuffPost cherche des contributrices. Elles ne sont que 35% sur les thématiques politiques, économiques et internationales. Un gain de six points par rapport à 2019 mais cela reste insuffisant : "Ça fait 2 ans qu’on compte les femmes dans nos tribunes. On constate une évolution, qui montre que notre travail porte ses fruits. Mais ce n’est toujours pas assez, on veut arriver à la parité" , explique la directrice de la rédaction Lauren Provost.Elle constate plusieurs freins à la mise en avant des femmes dans les médias ce qui provoque un sentiment d’illégitimité : "Des femmes nous disaient : contactez plutôt mon directeur de thèse, il est génial" dit Lauren Provost. Elles font aussi des doubles journées, entre le travail et la vie familiale, et n’ont plus le temps pour autre chose. Enfin, elles redoutent plus que les hommes des attaques sur les réseaux sociaux.Il y a neuf jours, le pure player a donc lancé un appel pour que les expertes se fassent connaître, via un formulaire sur son site. On a déjà recueilli une centaine de contacts ! Des profils très variés. On va maintenant les appeler et leur expliquer ce qu’on attend d’elles.Lauren Provostà franceinfo"La tribune, ce n’est pas un article, reprend la directrice de la rédaction. On s’y engage pleinement. Et pour une femme, ce n’est pas naturel de donner son point de vue."Le HuffPost publie chaque année environ 500 tribunes. Si les femmes sont en minorité sur certains sujets, elles sont en revanche en surnombre sur les questions de parentalité ou de psychologie. "Ce sera la deuxième étape. Une fois qu’on aura atteint la parité sur la politique, l’économie et les relations internationales, nous lancerons un appel aux hommes pour qu’ils apportent leur contribution sur les thèmes où ils sont moins présents."