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La série d'anticipation "Ad Vitam" sur Arte, un polar qui interroge le sens "d'une société dans laquelle on ne meurt plus"

La série d'anticipation sera diffusée chaque jeudi du 8 au 22 novembre à 20h55 sur Arte. Son réalisateur Thomas Cailley et sa productrice Katia Raïs étaient les invités de franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La série "Ad Vitam" diffusée sur Arte mêle polar et anticipation sur la question de la mortalité de l'Homme. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

La question de l'immortalité traitée sous l'angle du polar. Dans la série Ad Vitam diffusée sur Arte, la société a triomphé de la mort grâce à des prouesses technologiques hors norme. 

Les fantasmes du transhumanisme

"Dans une société dans laquelle on ne meurt plus, est-ce qu'il y a encore un renouvellement possible, comment on accueille les nouvelles générations ?", s'interroge Thomas Cailley, le réalisateur et co-créateur de la série. Une question contemporaine qui trouve une dimension "vertigineuse" dans une fiction aux allures de dystopie.

La série s'appuie en partie sur l'univers du transhumanisme, dont les adeptes pensent que "l'homme qui vivra mille ans est déjà parmi nous, que la mort est une anomalie, une maladie à vaincre", poursuit Thomas Cailley. 

Or une vague de suicides chez des adolescents va brouiller quelque peu ce dogme de la jeunesse éternelle. Le polar reprend le dessus lorsque l'inspecteur Darius, âgé de 119 ans et incarné par Yvan Attal (son premier rôle dans une série TV), se lance dans une enquête au côté d'une jeune femme au profil assez instable (Garance Marillier, révélée notamment dans le film Grave).

Pour revoir l'interview en intégralité :

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