Jarry, nouvel animateur sur France 2 : "Toute ma vie, j’ai souffert d’être mis dans des cases"
Le comédien-animateur est la nouvelle recrue de la chaîne publique. Il démarre samedi 11 juin avec une émission en prime time.
Après des années sur TF1 durant lesquelles il a participé à "Mask Singer", "Vendredi tout est permis" ou encore "Game of talents", Jarry débarque sur France 2 samedi 11 juin en prime time. Il anime "Le big show", un format britannique qui rappelle l'émission culte "N’oubliez pas votre brosse à dents" de Nagui dans les années 1990.
Le principe : 1 000 spectateurs sont réunis dans la salle du théâtre Marigny et chacun peut être amené à participer activement à l’émission. "Certains vont être piégés. Ils ne savent pas qu’on les suit depuis des mois. On a mis en place des stratégies pour les étonner, réaliser leur rêve ou répondre à leurs besoins. Tout est possible !", confie Jarry, qui tenait par-dessus à tout à présenter une émission pour les anonymes où l’on passe du rire aux larmes.
"On pleure, on est émus, on rigole... C’est une succession de moments d’émotion. Je rêvais d’avoir une émission comme celle-là, avec et pour les gens. Et TF1 ne me le proposait pas."
Jarry, animateur de l'émission "Le big show" sur France 2à franceinfo
C’est sur scène que Jarry s’est révélé, en tant qu’humoriste. Metteur en scène, comédien, animateur télé... Tout l’amuse et il refuse d’avoir une étiquette : "J'en ai marre des cases ! J'en ai souffert toute ma vie. On est comme on est et je n'ai pas envie de choisir. Un jour je suis humoriste, le lendemain je suis comédien, le surlendemain je présente des émissions. J'ai juste envie de vivre !"
Il travaille actuellement sur l’écriture d’un scénario pour France Télévisions, après un gros succès d’audience dans la fiction À tes côtés diffusée en 2021 sur TF1. il s'agissait du récit de sa propre histoire, sa relation difficile avec son papa, puis la maladie et la mort de celui-ci. "J'ai dû me battre pour faire ce film car il propose une autre facette de moi. Ce n’est pas celui qui crie à la télévision. J’ai dû convaincre les médias, les journalistes. Pas le public, qui aime ce que je représente, ce que je suis et ce qu'il sent de moi. Je suis encore ému par ce film parce que je l'ai fait aux forceps."
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