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Gwenvaël Delanoë, cofondateur du média d’investigation breton Splann ! : "On veut que nos enquêtes fassent du bruit"

Splann ! est un nouveau site qui est parrainé par Disclose, le pionnier du genre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Gwenvaël Delanoë, cofondateur du média d’investigation breton "Splann !" . (CAPTURE D'ECRAN DAILYMOTION)

"Splann" signifie "clair" en breton. Eclairer les enjeux de la région, voilà l’ambition de ce nouveau média, dont la première enquête sortira dans quelques jours. "On répond à un besoin et une attente. Il y a des enjeux très importants en Bretagne, comme l’agroalimentaire et l’environnement. Par exemple, la remise en cause du modèle agricole est très forte", explique Gwenvaël Delanoë, journaliste membre du comité éditorial et cofondateur de Splann !. Un média qui se pose en complément de la presse quotidienne régionale pour réaliser exclusivement des enquêtes au long cours.

Pour les financer, une campagne a été lancée sur internet, elle a permis de récolter près de 30 000 euros :  "On n’a pas de subvention, pas de publicité, pas d’argent en provenance des entreprises. Notre indépendance, on la doit juste aux dons des citoyens et des associations compatibles avec notre ligne éditoriale. Ça nous permet de sortir des impératifs de rentabilité économique."

Le modèle du genre, c’est Disclose, média d’investigation à l’échelle nationale. Il avait notamment révélé en 2019, en partenariat avec la cellule investigation de Radio France, que les armes vendues par la France à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis étaient utilisées dans la guerre au Yémen. Comme pour son parrain, Splann ! espère être lanceur d’alerte.

L’idée c’est que nos enquêtes fassent du bruit et se traduisent par des changements dans la société civile et des prises de position politiques

Gwenvaël Delanoë

sur franceinfo

Les enquêtes seront à lire sur le site splann.org et sur tous les médias régionaux, nationaux voire internationaux qui voudront collaborer : "Les enjeux qu’on va porter sortiront parfois du cadre des frontières bretonnes. On donnera nos contenus gratuitement car le but est que l’info circule au maximum." dit Gwenvaël Delanoë.

 

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