"Géo" revisite "45 années d'archives" pour son numéro spécial

Le mensuel, lancé en 1979, a su faire repartir ses ventes à la hausse grâce à sa nouvelle formule lancée fin 2023, se félicite Myrtille Delamarche, rédactrice en chef. Un numéro anniversaire du magazine, retraçant ses plus grands reportages, et ses plus belles photos est publié mercredi.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Myrtille Delamarche, la rédactrice en chef du magazine Géo, le 25 septembre 2024. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Le magazine Géo, propriété du groupe de presse Prisma Media, sort mercredi 25 septembre un numéro spécial pour fêter son 45e anniversaire. Un travail de longue haleine pour sa rédactrice en chef, Myrtille Delamarche, et son équipe afin de reprendre les plus beaux reportages et les plus belles photos de ces dernières décennies qui racontent le mieux l’essence même de Géo. "On a revisité 45 années d'archives à la recherche de sujets dans la ligne de notre engagement qu'on réaffirme depuis la nouvelle formule de décembre 2023" explique-t-elle.

En effet, dans un contexte plus que morose pour la presse papier, le mensuel a dû se réinventer en diminuant la longueur de certains sujets et en variant les formats avec des rubriques plus courtes tout en conservant les récits. Une évolution payante pour Géo : "Le premier numéro fait plus 66% de ventes en kiosque et sur la moyenne de ces numéros, on est à plus 10%, versus l'année dernière, sur un marché qui est plutôt à moins 8%".

"Une enquête incroyable sur le climat en 1984"

Géo se fait l’écho depuis 1979 de l’évolution de l’environnement, de la protection de la planète, des beautés de la Terre et raconte aussi les citoyens du monde à travers des sujets sociétaux. Une promesse tenue au fil du temps selon Myrtille Delamarche puisqu’ils ont même sorti des cartons "une enquête incroyable sur le climat en 1984" dans laquelle on s'aperçoit que scientifiquement, on n’en retirerait rien aujourd'hui, alors qu’elle se déroule quatre ans avant la formation du GIEC. "Dans cette enquêteon trouve aussi un papier d'anticipation, où on est projeté à l'été 2023 dans le bureau du président des États-Unis en pleine canicule" explique-t-elle"on avait raison. Malheureusement".

Même si Myrtille Delamarche avoue que les abonnés ne sont clairement pas issus de "la prime jeunesse", Géo arrive peu à peu à toucher un lectorat plus jeune grâce à sa version numérique. "On a un site qui a aujourd'hui plus de cinq millions de visiteurs uniques par mois. On est très présent sur les réseaux sociaux avec 1,3 million d'abonnés sur nos différents réseaux . Ils nous lisent", se réjouit-elle.

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