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France Télévisions place sa rentrée sous le signe de l'austérité

Rémy Pflimlin, le patron de France Télévisions, anticipe une baisse des ressources allouées par l'Etat au groupe, qui devra donc sans doute faire des économies. L'annonce en a été faite lors de la conférence de rentrée des chaînes publiques.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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France Télévisions avait pourtant de quoi pavoiser, alors que s'achève un été exceptionnel pour le groupe. Grâce aux Jeux Olympiques, les audience sont nettement en hausse et les JT de France 2 et de France 3 battent des records. Mais dans ce tableau quasiment idyllique se cache un problème : France Télévisions n'a pas vraiment profité, financièrement parlant, de cet été faste et peine toujours à parvenir à l'équilibre financier. Crise oblige, le patron du groupe, Rémy Pfimlin, s'attend même à recevoir moins d'argent public l'année prochaine et France Télévisions va devoir sans doute faire des économies.

Et le débat ressurgit sur un retour éventuel de la publicité après 20h. Le manque à gagner, estimé à 450 millions par an, est aujourd'hui compensé par une taxe sur les opérateurs télécom. Mais cette taxe pourrait être retoquée par Bruxelles. Comment faire alors pour financer le groupe ? Le ministre du Budget s'était dit favorable à un retour de la publicité, mais Matignon l'a dit très clairement : ce n'est pas à l'ordre du jour.

Une augmentation de la redevance ?

Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, ne veut pas se prononcer sur la question, mais il a visiblement une autre idée derrière la tête : "la ressource la plus importante pour nous, c'est la redevance. En France, elle est de 125 euros, contre 175 en Grande-Bretagne et 225 en Allemagne. Elle pourrait être réexaminée." Une augmentation de la redevance ? Une nouvelle piste qui pourrait se heurter à la question du pouvoir d'achat.

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